Ultra Forestier (77)

Samedi 1er juin 2024


Ce samedi, place à un gros morceau (un très gros morceau) de mon année 2024. Une toute nouvelle épreuve s'offre à moi : L'Ultra Forestier qui se déroule à Roissy-en-Brie et dans la Forêt Régionale de Ferrières. Mais Quésako ? L’Ultra Forestier, c’est une boucle de 6,7 km, à parcourir en moins d’une heure. Chaque heure, un nouveau départ est donné avec les coureurs qui ont terminé la boucle précédente dans les temps. L’épreuve s’arrête au bout de 15 heures, quelque soit le nombre de participants restants, ils seront considérés vainqueurs ex-aequo. Il s'agit d'une variante de la Backyard Ultra. Son concept original a été imaginé en 2011 par l'américain Gary ''Lazarus Lake'' Cantrell, organisateur de courses dont la fameuse Barkley.


L'idée est de réaliser 100 miles en une journée. Un calcul simple donne alors la distance à parcourir en moyenne : 6,706 km. Ainsi un concurrent ayant parcouru 24 boucles aura réalisé 100 milles (161 km) en 24 heures. Le départ de chaque nouvelle boucle est lancé à chaque heure précise. Si un concurrent termine une boucle avant l’heure impartie, il a la possibilité de se reposer, se ravitailler, mais doit attendre le début de l'heure suivante pour commencer un nouveau tour. Voilà, voilà, voilà, le décor est planté !


Le début de l'épreuve s'effectue à la maison car il faut s'organiser de façon à ce que la logistique soit sans faille. Surtout celle concernant les vêtements ! Car non seulement, le sol va être gorgé d'eau et de boue, mais aussi la pluie risque très fortement de s'inviter à la fête ! Du coup, j'ai cloisonné un grand sac de sport pour y ranger et retrouver facilement diverses tenues pour différentes situations que je risque de rencontrer. Car 15 heures, c'est long... très long !





Ce matin, je récupère Cyrille chez lui, un copain de mon club du Running Club Faremoutiers. Nous prenons ensuite la direction du Stade Paul Bessuard à Roissy-en-Brie, qu'on rejoint après une demi-heure de route. Dès notre arrivée, passage au stand où on récupère les dossards. Le numéro 2 m'est attribué (je suis le second à m'être inscrit, ce qui explique ce numéro de dossard). On nous offre un petit déjeuner avec café (ou thé) et viennoiseries. J'en profite pour aller dire bonjour aux organisateurs de cet évènement.


Puis retour à la voiture afin de récupérer mon sac puis je m'installe sur la partie haute des tribunes, juste en face de la ligne d'arrivée et des stands, histoire d'être à l'abri des intempéries annoncées. Quelques copains participent également à cette épreuve si particulière et ça me fait bien plaisir de retrouver notamment Serge et Mika. Pas besoin d'effectuer d'échauffement, la première boucle de circuit servira à ça. Un tableau avec l'ensemble des participants est placé devant le stand. A chaque fois qu'un d'entre nous décide de s'arrêter, ça sera à lui d'effacer son nom. La double peine ! Tu décides d'arrêter et en plus c'est à toi de te ''supprimer'' de la liste ! Les organisateurs ont modifié très légèrement le parcours qui était impraticable à certains endroits. Du coup, au lieu de faire 6,7 km, le tour fait 150 mètres de plus.










08h00 - Tour 1 :

C'est au ralenti que nous débutons cette première boucle. Nous quittons la piste d'athlétisme du Stade Paul Bessuard pour rejoindre directement l'allée qui passe devant le centre équestre et qui permet d'accèder à la Forêt Régionale de Ferrières. Un long peloton progresse tranquillement pendant les deux premiers kilomètres où le chemin est plutôt roulant et ''propre'' si on fait abstraction des grosses flaques d'eau. Puis, pile au km 2, on débute le premier tronçon ''hyper glissant et boueux'' de la course sur l'allée de la route de Roissy. Ce passage, long de 600 mètres, nous fait glisser dans tous les sens. Par moment, les pieds sont sous l'eau (et la boue). Pour le moment on essaye d'éviter au maximum les parties les pires mais ce n'est pas facile. Nous sommes tous quasiment au ralenti sauf quelques coureurs partis hyper vite dès le début de la boucle. Au bout, virage à gauche pour attraper l'allée Richou, bien roulante et non boueuse, ce qui fait du bien. Je cours avec Mika et Denis. C'est une ''course-papotage'' pour le moment. Au km 3, pause ''pipi'' pour Mika et moi avant de reprendre tranquillement la course.



500 mètres plus loin, nous arrivons au second tronçon, encore plus compliqué que le premier. Il ne dure qu'un demi kilomètre, mais qu'est-ce qu'il est compliqué à gérer. Au km 4, nous tournons à gauche où ça va mieux même s'il faut rester vigilant. Dès qu'on arrive à l'arrière des maisons de Roissy, nous tournons encore à gauche où ça glisse encore mais c'est plus facilement gérable. Au virage suivant, encore à gauche, nous atteignons l'allée de la route du Beau Soleil, longue d'un kilomètre. Les 200 premiers mètres sont assez glissants puis la suite est beaucoup plus facile. Une fois le kilomètre de cette allée couvert, nous tournons à droite pour le troisième tronçon bien glissant de l'allée du Tour du Parc. 500 mètres de glissades plus loin, nous rejoignons l'allée du début de la course. Elle nous permet de rejoindre tout au bout l'entrée de la piste où nous courons un peu moins de 250 mètres pour rejoindre la ligne d'arrivée. Je pense à me ravitailler et à me couvrir le temps de l'arrêt obligatoire avant le tour 2.
1er tour : 6,85 km en 44'16''.

09h00 - Tour 2 :

Deux minutes avant le départ de la seconde boucle, Serge en termine avec la première. A peine le temps de rejoindre la ligne de départ, que la corne de brume annonce le début de ce second tour. On part un peu plus vite que la première fois mais très raisonnablement. Pour le moment il ne pleut pas mais le temps est de plus en plus menaçant. Par contre, rien qu'avec un tour au compteur, on est déjà couverts de boue alors qu'on a essayé au maximum d'éviter les pires des passages. L'allée de Fontainebleau, puis l'allée de la route du Beau Soleil et le début de la route de Roissy restent relativement propres. Par contre, me revoilà sur le premier tronçon de la course encore plus glissant qu'au tour précédent. On glisse et on en rigole. Mais c'est un véritable jeu d'équilibriste ! Bien content d'arriver sur l'allée Richou en tournant à gauche. Bien plus loin, la pire des portions glissantes se présente à nous. Les gros ''plouf plouf plouf'' se font entendre au rythme des foulées. Encore plus loin, nous profitons de la seconde partie de l'allée de la route du Beau Soleil pour récupérer un peu.






Elle permet effectivement de ne plus trop faire travailler les mollets et les quadris, contrairement aux passages hyper boueux. Virage à droite pour le troisième tronçon du circuit. Je cale mes trajectoires sur celles de Denis (qui a l'air très à l'aise) et de Mika tout en laissant une bonne marge de sécurité au cas où un de mes deux compagnons de route se casse la figure. Nous en finissons en arrivant sur l'allée qui longe le centre équestre et nous conduit à l'entrée de la piste. C'est quand même plus simple de courir sur du tartan ! Nous passons la ligne d'arrivée de ce second tour. Mes collègues de travail (Jimmy, Aurélie, Karine et Adrien) sont venus m'encourager sur la zone d'arrivée. C'est bien sympa !
2ème tour : 6,85 km en 40'01''
cumul : 13,7 km en 1h24'17''.


10h00 - Tour 3 :

Quelques secondes avant que la corne de brume retentisse, je vois Serge pénétrer sur la piste d'athlétisme, ce qui malheureusement le condamne. C'est sous les applaudissements des ''survivants'' qu'il continue en direction de la ligne d'arrivée pendant que nous nous élançons pour la troisième boucle.



Comme au tour précédent, on part encore un peu plus vite. Les premières gouttes d'eau commencent à tomber. Rien de méchant, loin de là, mais elles nous rappellent que la pluie va s'inviter à la fête ! A part la première boucle où on a terminé dans ''le ventre mou'' du peloton, nous restons dans les 10 premières places (comme lors du tour 2). Ce n'est pas une course de vitesse, mais l'avantage d'être bien placé permet de pouvoir plus facilement choisir ses trajectoires dans les trois grosses zones très techniques et glissantes. Après le km 2, nous voici dans la première. Deux écoles : prendre à gauche du sentier ou à droite. J'ai décidé depuis le tour précédent d'opter pour le côté droit. Peut-être un peu moins glissant, mais rien de moins sûr ! Au fil des tours, la boue s'accumule sous les chaussures, ce qui rend le parcours encore plus glissant. Lors du passage du second tronçon au bout de l'allée Richou, j'ai également opté pour le côté droit, même si les nombreuses glissades ont tendance à me projeter vers le centre. Que c'est sportif ! La suite est moins compliquée jusqu'à l'entrée du troisième tronçon où on rencontre quelques promeneurs de chiens qui s'éclatent dans la boue (pas les promeneurs mais les chiens). Passage dans la longue allée qui longe le centre équestre et le Stade Paul Bessuard. Au moment où j'allais pénétrer dans l'enceinte du stade, je fais une mini pause pour saluer deux autres collègues de travail (Sonia et Stéphane) venus également m'encourager. Puis place au tartan de la piste d'athlétisme avant de franchir la ligne d'arrivée pour la troisième fois sous les encouragements de Serge qui a eu le temps de prendre sa douche et de se changer.




3ème tour :
 6,85 km en 38'32''
cumul : 20,55 km en 2h02'49''.

11h00 - Tour 4 :

Bonne gestion de mon temps de repos avec le ravitaillement, puis c'est le moment de rejoindre à nouveau la ligne de départ. Motivation supplémentaire : à la fin de cette boucle, apparition des merguez sur le ravito !




Je ne sais pas si c'est ''l'effet merguez'', mais on part encore plus vite. Surtout Mika, qui après le km 1 me laisse pour rejoindre et dépasser les deux premiers. Moi je continue à la même vitesse, pas me cramer. Mais c'est vrai qu'une bonne merguez ne fera pas de mal ! Etant dans les cinq premiers, je passe plutôt bien le premier tronçon glissant du circuit avant de récupérer sur la grande majorité de l'allée Richou avant de glisser dans tous les sens lors du passage du second tronçon. Mine de rien, l'enchaînement de ce genre de parties techniques fatigue les jambes car on est assez contractés. Je reviens sur un coureur parti bien plus vite et qui semble en difficulté. Je ne vois même plus Mika même sur la longue ligne droite d'un kilomètre de l'allée de la route du Beau Soleil. Si ça se trouve, il est déjà en train de manger sa merguez ! Troisième partie ultra boueuse puis je prends la direction de l'entrée du Stade Paul Bessuard. Je récupère sur la piste d'athlétisme où je termine mon quatrième tour. Passage à nouveau au ravitaillement avec les fameuses saucisses !


4ème tour :
 6,85 km en 36'02''
cumul : 27,4 km en 2h38'51''.

12h00 - Tour 5 :

Il pleut de plus en plus fort à l'entame de cette 5ème boucle. Même les deux premiers kilomètres commencent à nous offrir des flaques de plus en plus importantes. Pourquoi organiser ce genre de course en novembre ??? Ha non, on me rappelle que nous sommes au mois de juin... Cette fois-ci je suis parti en tête avec Mika. C'est moi qui ouvre le chemin lors du premier passage technique de cette boucle. En fait je suis plus à l'aise dans les zones techniques que lorsque c'est plus rapide. Je glisse mais en allant tout droit sans me soucier des pièges, ça avance bien. Au virage suivant à gauche, Mika passe devant et me lâche. Il est hors de question d'accélérer. Je progresse à mon rythme, plutôt avec efficacité. Et c'est encore plus vrai quand j'aborde le second passage technique qui est le pire du circuit. Il pleut assez fort maintenant, ce qui n'arrange rien par rapport aux nombreuses glissades offertes par cette gentille boue. C'est à la sortie de la troisième zone technique que Julie s'est postée après son arrivée à Roissy-en-Brie. Elle est accompagnée de Laurent, un copain de mon ancien club d'athlétisme du PAAC.





Quelques centaines de mètres plus loin, j'en termine avec cette 5ème boucle ! Comme lors de chacun de mes arrêts ''obligatoires'', je me protège de la pluie en retournant dans la tribune et j'en profite pour me restaurer un peu (sans oublier de boire).






5ème tour : 6,85 km en 36'25''
cumul : 34,25 km en 3h15'16''.

13h00 - Tour 6 :




C'est de plus en plus la cata au niveau météo quand la corne de brume nous lâche pour la sixième fois. Comme au tour 5, nous partons Mika et moi devant. On discute tout en courant. Les flaques continuent de s'agrandir à vue d'oeil. Si ça continue comme ça je vais faire comme de nombreux autres coureurs et arrêter les frais car je me sens très bien mais je n'ai pas envie de me blesser notamment aux adducteurs qui bossent à fond dans les parties très très boueuses. Je fais la quasi totalité de cette sixième boucle seul car Mika a décidé de mettre les voiles avant le passage technique numéro un. Entre les nombreux passages des coureurs au fil des tours et la pluie qui ne cesse de tomber et de rendre la boue encore plus glissante et les ''mares'' plus profondes, ça devient un véritable parcours du combattant ! A l'entame de la troisième zone technique, je profite du virage pour voir où en sont les autres coureurs mais je n'en aperçois aucun. Il n'y a que Mika qui est loin devant moi, comme au tour 5. Je croise des cavaliers montés sur leurs chevaux avant de rejoindre l'allée qui me conduit à l'entrée de la piste d'athlétisme. C'est toujours sous les encouragements du speaker et les applaudissements des spectateurs que chaque coureur franchit la ligne d'arrivée.


















6ème tour :
 6,85 km en 35'38''
cumul : 41,1 km en 3h50'54''.

14h00 - Tour 7 :

Tiens, s'il ne pleuvait pas sur ce 7ème tour alors que le départ de la course a été donné il y a déjà 6 heures ? Non, j'déconne, il pleut des trombes d'eau ! Sur cette boucle, deux vttistes ''ouvreurs'' viennent nous accompagner pour voir l'étendue des dégâts du sol. Ils nous attendent après le km 1,2 avant de rester à notre hauteur. Alors qu'on passe plutôt bien le premier long tronçon de plus en plus glissant au fil des tours, on les voit ''galérer'' pour rester au contact. Mais une fois sur l'allée Richou ça va beaucoup mieux pour eux. C'est de courte durée car l'énorme zone technique se profile déjà. Et là, c'est encore pire pour tout le monde. Autant pour eux que pour nous. C'est une fois de plus sur le début de l'allée de la route du Beau Soleil que Mika me lâche. Un de deux vttistes de l'organisation l'accompagne tandis que le second reste avec moi. C'est bien car ça me permet de parler et de faire passer le temps ! Nous sommes maintenant dans le troisième passage ''dégueu*****'' Je vois le pilote du VTT chasser dans tous les sens. Le pauvre ! Bien content de sortir de la forêt pour rejoindre l'allée qui passe à côté du centre équestre puis me conduit à l'entrée de la piste d'athlétisme. Un peu moins de 250 mètres plus loin, je franchis la ligne d'arrivée pour la 7ème fois. Mika m'annonce que le tour prochain est le dernier pour lui. Je pensais aller plus loin, mais je commence à réfléchir à en faire autant. La boue étant ultra glissante maintenant, je n'ai pas envie de tenter la blessure, le risque étant de plus en plus probable. Je me sens encore bien pourtant, mais je ne sais pas, je vais encore y réfléchir.


7ème tour : 6,85 km en 37'15''
cumul : 47,95 km en 4h28'09''.

15h00 - Tour 8 :

Pour le moment rien n'est décidé, mais au son de la corne de brume, Mika et moi partons à nouveau devant. Plus les départs se succèdent, plus je sens les jambes devenir raides les premiers mètres. Une fois la machine relancée ça va beaucoup mieux. Deux coureurs sont rapidement passés devant nous mais on finit par les rejoindre et repasser devant lors de la première zone ultra boueuse. Dès qu'on en sort, je dis à Mika que j'ai pris aussi ma décision, et que ça sera mon ultime tour. Et d'un coup, je ne sais pas si c'est cette décision qui a eu un effet psychologique immédiat, mais je ralentis. Durant toute la boucle je repense à ma décision et je suis conforté en voyant que finalement j'étais rincé de ce trop-plein de boue. La course est géniale et l'organisation au top. La mauvaise météo, bah ils n'y sont pour rien du tout. Et lorsque j'aurai terminé cette boucle, la barre des 50 kilomètres de cure thermale à base de boue, sera suffisante en terme de bienfaits en vue d'éventuels futurs rhumatismes ou arthrose ! Il n'y a que cinq coureurs devant moi et un trou derrière quand je sors de la troisième et dernière zone technique. Je termine tranquillement sur l'allée en longeant le centre équestre avant de me présenter à l'entrée de la piste d'athlétisme. Le tartan semble tellement doux par rapport à tout ce qu'on a ''mangé'' depuis pratiquement huit heures de course ! C'est sous les encouragements de Giovanni, un autre collègue de travail, que je franchis pour la dernière fois la ligne d'arrivée en signalant au speaker que j'en reste là.




8ème tour : 6,85 km en 41'26''
cumul : 54,8 km en 5h09'35''.

Malgré que ma marge à chaque tour soit de plus ou moins vingt minutes, je n'ai pas de regret en m'arrêtant. Il faut maintenant que j'efface mon nom sur le tableau des participants. C'est bien de le faire rapidement, ça évite de se poser trop de questions, surtout quand la décision est prise. On nous offre une jolie serviette de ''L'Ultra Forestier'' ainsi qu'une bière ''La Française'' de la brasserie ''L'Instant'' installée à Pontault-Combault. On garde aussi le gobelet en plastique aux couleurs de la course qui nous servait à chacun de nos ravitaillement car le numéro de notre dossard y figurait.







Bravo à tous les coureurs qui se sont arrêtés avant moi, en même temps que moi et à ceux qui poursuivent. Place à un rinçage complet des vêtements et de mes Speedgoat totalement croutés d'une épaisse boue, puis c'est à moi d'aller sous la douche bien méritée ! Avant de quitter le Stade Paul Bessuard, je vais dire au revoir aux organisateurs qui ont mis sur pied un magnifique évènement sans le moindre défaut. L'an prochain, il faudra compter sur moi pour viser au moins la barre des 10 tours ! Puis, ''une course, un Mc Do'' à celui de Roissy-en-Brie, avant de regagner la maison !


Prochaine course ? Peut-être la semaine prochaine, mais rien de décidé pour le moment. Encore bravo à l'USRA et rendez-vous en septembre pour votre 10 km Forestier !