Bienvenue sur mon blog

17092009

Ici, vous trouverez quelques exemples de mes réalisations écrites pour DS, Cause Célèbre, restonsenforme.com, bellepourtoujours.com ou encore des travaux personnels.

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J’espère que vous prendrez plaisir à me lire…




Monique Berebbi : la vie photographie

3092019

Monique Berebbi : la vie photographie  dans Portraits MG_42811-200x300

 

On pourrait penser que Monique Berebbi est une vieille dame parisienne comme beaucoup d’autres : un peu voutée, peut être veuve, – on ne la voit jamais accompagnée d’un monsieur -certainement grand-mère, femme au foyer depuis toujours et experte en tartes, confitures et poulet rôti du dimanche. Mais ces déductions seraient trop faciles et elle ne l’est pas, justement , Monique. Car Mme Berebbi est une vieille dame à fort caractère, à l’opposé du cliché de la mamie  gâteau, et même un peu rebelle. Du genre qui n’a pas suivi la route qui était destinée aux filles de son époque et n’est jamais vraiment rentrée dans le moule. Et qui, si elle a fait quelques concessions dans sa vie, ne veut plus en faire aucune aujourd’hui. 

Monique Berrebi mène sa vie comme elle l’entend, avec fougue et vitalité. Et pas question de lui casser les pieds avec des notions comme le repos, la famille ou la retraite. La retraite justement, parlons-en. Car Monique la savoure avec bonheur. Pas parce qu’elle ne travaille plus dans son laboratoire de Villejuif où elle était directeur de recherche au CNRS et que désormais elle peut faire ses courses quand elle veut et arroser ses géraniums en plein après-midi. Mon dieu, non !  Mais parce qu’elle peut enfin consacrer tout son temps à sa passion : la photographie. 

Oui, cette petite dame qui file tête baissée avec l’air de ne pas y toucher est une photographe aguerrie, que le temps n’a pas lassée de son Nikon et qui capture avec plaisir les corps nus et tatoués des jeunes gens, comme les fleurs des jardins du Moyen-Age à Cluny. « Grâce à la photographie, j’ai réussi une retraite passionnante. Je me définis vraiment comme une photographe. C’est un deuxième métier, un truc que j’ai réussi, une vraie reconversion car moi, j’ai préparé ma retraite en pensant à la photo» dit-elle, en expliquant que ce n’est pas seulement un loisirs. « J’expose depuis 2000 et régulièrement. Mon fil conducteur ce sont les fleurs : les vraies, celles des jardins, mais aussi les femmes fleurs, les dos maquillés de fleurs, les kimonos fleuris, les tatouages végétaux. C’est très esthétique et ça me plait». 

C’est à se demander pourquoi Monique Berebbi a choisi un parcours scientifique -la recherche en biologie- et non pas une voie artistique, elle qui semble tant portée par la création et le goût du beau. « Oh, c’est très simple. Jeune, je voulais faire des études artistiques mais mes parents étaient contre car j’aurais dû quitter Marseille, où j’ai grandi. Ils n’avaient pas les moyens de me payer un appartement ailleurs. Puis surtout, à l’époque, une fille devenait institutrice ou se mariait. Comme ces deux destinées étaient inenvisageables pour moi et que j’étais très bonne en biologie, j’ai intégré la fac de sciences de Marseille. J’ai fini docteur ès sciences avant de rentrer au CNRS en 1969 où j’ai toujours travaillé. » 

Et quand on la félicite pour sa belle carrière, elle ajoute « Oui, mais on ne peut pas tout réussir. J’ai toujours un peu regretté de ne pas avoir suivi une filière artistique. J’avais une grande sensibilité dans ce domaine et j’aurais aimé pouvoir m’exprimer davantage. » Déjà décidée et passionnée, ça ne l’a pas empêchée, dès l’âge de 13 ans, de photographier les paysages qui l’entourait  quand elle a reçu de ses parents son premier appareil photo , « une boite ». Puis l’appareil, désormais un Olympus, est devenu son compagnon de voyages, notamment lors de virées en voiture à Cannes où elle aimait photographier la ville et la mer. « J’ai toujours fait des photos en parallèle de mes études, puis de mon travail, dès que j’avais du temps libre. Je pense que j’étais douée, j’avais l’œil. J’ai appris seule mais mon métier de scientifique m’a certainement aidée en me familiarisant aux laboratoires et en m’apportant précision et méthode. »

La technique, elle a quand même voulu l’apprendre un peu à son arrivée à Paris, en 1988, en s’inscrivant à un club photo. « Ça ne m’a pas plu  Il n’y avait que des vieux grabataires.» 

Alors quand ses collègues lui demande une expo dans le cadre du CNRS elle n’hésite pas, exhibe ses photos de jardins du Moyen-Age et monte elle même, dans la foulée, le club photo du CNRS de Villejuif. « Je marche à l’instinct, je fais comme je le sens, j’essaie et ça fonctionne très bien. Cependant, j’ai eu la chance de croiser le chemin d’un photographe qui a un labo à Paris et qui m’a initiée au travail à l’argentique en noir et blanc. Il m’a montré les rudiments puis je me suis débrouillée seule. J’ai appris à développer mais j’ai peur de louper et de gâcher mes films. Donc je le fais faire. Par contre, je tire et procède aux agrandissements.  Ça, si je le rate, je peux le recommencer.» 

Ses photos, presque toujours en noir en blanc, racontent des histoires romantiques et imaginaires à travers le corps de jeunes gens qu’elle rencontre souvent par hasard.  Ils se prêtent volontiers à poser dévêtus, et quelquefois nus, devant l’objectif de cette atypique vieille dame.« Mais je fais aussi des photos de mer.  D’ailleurs ce sont des exceptions car ,sinon, toutes mes photos sont prises en intérieur», de chez elle, plus précisément. Dans le petit salon de son appartement du 11ème arrondissement, elle installe un studio et photographie, avec lampe flash ou lumière naturelle, une femme devant la fenêtre se servant une tasse de thé, un dos nu baigné d’une longue chevelure, une femme en mouvement recouverte d’un long voile blanc qui dévoile plus qu’il ne cache, des jambes tatouées, une geisha alanguie… « J’ai beaucoup d’imagination, alors pour trouver un thème, je me laisse porter.  Mais ensuite, je le travaille beaucoup, je fais des dossiers avec de la documentation et je m’en imprègne.» 

Elle a le talent de donner à ses tirages un cachet vintage qui les sort du temps et laisse flotter un délicieux sentiment de nostalgie. «  Je suis très influencée par la peinture et le style des années 20, comme Mucha par exemple. Ça m’inspire et j’ai beaucoup travaillé là dessus.» 

Monique Berebbi, ne s’est pas mariée, n’a pas eu d’enfant, mais a rempli sa vie avec son métier et sa passion, devenue aujourd’hui sa profession, son univers. « La photographie, c’est toute une vie, c’est la vie de quelqu’un. C’est plus qu’un peintre qui regarde ce qu’il a en face et le reproduit. La photo, c’est plus que ça, ce n’est pas anodin. » On n’en doute pas, Monique, la photographie n’est pas pour vous innocente ; il suffit de voir vos yeux briller à la vue de votre Nikon pour comprendre tout ce qu’elle signifie pour vous, Madame !        

Marion Balique 

Photo: Youri Zakovitch

 




Voyagez en cargo jusqu’au bout du monde

2052018

Voyagez en cargo jusqu’au bout du monde dans Loisirs 1725

Pour une traversée Paris-New York de quelques jours ou pour un tour du monde au long cours, les voyages en cargo offrent une expérience inédite où le temps est comme suspendu…

Pour partir en vacances, l’avion est le moyen de transport idéal. On peut s’en aller à l’autre bout du monde en quelques heures ­- plus ou moins longues quelquefois – et profiter de ses quelques jours de vacances sans perdre une minute. Mais dans ce monde où tout doit aller vite, il existe une autre façon de voyager qui ressemble à celle du siècle dernier où l’on prenait son temps, où on le laissait couler tranquillement. Il s’agit des voyages en cargo. Ici, on part pour longtemps avec tout l’équipage d’un bateau et on se confronte à un univers différent. Le passage d’un paysage à un autre ne se fait pas brutalement comme avec l’avion mais, au contraire, la destination est un but que l’on atteint après plusieurs jours en mer, et parfois des étapes à terre, qui vous habituent au fur et à mesure à une atmosphère tout autre.

Une philosophie du voyage bien particulière

A moins d’être un phobique de l’avion, ce type de voyages est fait pour réfléchir et rêver. On se pose quelques jours sur l’eau, le temps prend toute sa mesure et on se plonge dans le monde des marins, en partageant leurs repas et leur quotidien. Pas parce que vous travaillez avec eux mais parce que vous êtes leur  » invité  » et les voyez évoluer chaque jour. Un conseil : il faut être un amoureux de l’aventure, car il y a une part d’imprévu. La mer peut s’agiter, l’itinéraire changer en cours de route, une escale se prolonger… On ne voyage donc pas en cargo pour la destination mais plutôt pour le plaisir que procure un séjour en mer, dans l’intimité d’un bateau de fret. Pour un voyage de noces calme, pour avoir un temps de réflexion avant d’arriver à destination, pour peindre ou écrire en toute sérénité ou juste pour apprécier une traversée en mer, c’est une expérience originale et inoubliable.

Pension complète, salle de gym, télé… et même sauna !

Vous pensez que vous allez voyager dans une soute sans confort, et que vous ne profiterez d’aucune prestation ? Détrompez-vous. Les cabines sont spacieuses et agréables, certaines même sont luxueuses. Car aujourd’hui, les cargos sont habitués à embarquer des passagers (12 maxi, en général, mais quelquefois jusqu’à 200 pour les cargos mixtes) et ils proposent des services de qualité.
Vous avez droit à une pension complète avec trois repas par jour pris avec l’équipage, deux collations et également l’accès aux divertissements du bord comme le salon télé-vidéo, la salle de gymnastique, la table de ping-pong mais aussi la piscine ou le sauna si le bateau est équipé. Vous pouvez vous promener sur la quasi-intégralité du cargo
et, si vous savez vous montrer amical, vous aurez accès à la salle des machines et au poste de pilotage.
Renseignez-vous bien au départ auprès du capitaine sur les règles et coutumes du navire qui déterminent la politique de la vie à bord. Ainsi, vous ne commettrez pas d’impairs et saurez ce qu’il vous est autorisé de faire ou pas.

Croisière, traversée ou tour du monde

Les destinations sont multiples et variées et peuvent être plus ou moins longues. Vous pouvez opter pour un voyage circulaire (départ et arrivée au même port) d’une semaine en mer Baltique ou en mer Méditerranée, pour une traversée (vers l’Amérique du Nord, du Sud, l’Asie, l’Afrique…) de deux, trois semaines ou plus, ou partir pour un tour du monde de quatre mois. Tout dépend de votre budget et du temps dont vous disposez.
Pour ce qui est du prix, il faut compter environ 100 euros par jour pour la pension complète. Ainsi, un voyage de 15 jours vous coûtera 1 500 euros en moyenne. Vous devez également vous acquitter des taxes de port et des assurances. Certains vaccins sont obligatoires (la liste des vaccins requis par les pays traversés vous est communiquée avant le départ) et un certificat médical est souvent demandé aux passagers de plus de 60 ans. Attention, il y a aussi une limite d’âge : les enfants de moins de 5 ans ne sont généralement pas acceptés ainsi que les personnes de plus de 75 ans.

Où se renseigner ?

Une seule agence française est spécialisé dans le voyage en cargo : Mer et Voyages*. Elle a passé des partenariats avec les principales compagnies maritimes françaises et étrangères et offre des départs sur de multiples destinations. Très sérieuse, elle propose une assistance complète depuis la prise d’informations jusqu’au moment de l’embarquement.
Il existe aussi une compagnie maritime, la CMA-CGM** qui propose, via une section tourisme, des embarquements sur ses lignes et quelques autres.

 

Adresses utiles :

* Agence Mer et Voyages : 9, rue Notre-Dame des Victoires, 75002 Paris. Tél. : 01 49 26 93 33.

www.mer-et-voyages.com

** Compagnie CMA-CGM. Tél. : 04 88 66 65 01.

 




Portez la pierre !

5022018

 

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Tout pour soigner les petits bobos de l’âme et du corps à la boutique ésotérique « Minerales Do Brasil » qui vend des pierres minérales aux vertus thérapeutiques.

 

Poussez la porte du 86, rue de Miromesnil à Paris dans le 8ème arrondissement. Traversez la cour de l’immeuble. Au fond, dirigez vous à gauche vers l’accès qui vous indique « Minerales Do Brasil ».

Impossible de deviner que derrière l’entrée discrète de cette adresse confidentielle se trouve un magasin ésotérique très spécialisé. Mais sitôt les deux pieds à l’intérieur le mystère est levé : vous êtes dans un véritable temple de la pierre. Partout des casiers, des étagères, des vitrines, des bijoux, des objets, des horloges renvoient le scintillement coloré de la turquoise, de l’améthyste, du cristal, de l’émeraude ou du grenat pour ne citer que ces minéraux parmi les centaines de variétés que proposent ici Marie et son époux Jean-Jacques, charmants propriétaires du lieu. « Ce magasin qui est ouvert depuis une trentaine d’année est le mieux achalandé d’Europe en pierres fines naturelles et en minéraux. Il est aujourd’hui une référence car nous avons des pierres venant du monde entier, aussi bien du Brésil que partout en Amérique du sud mais aussi de Chine ou de Madagascar. » raconte Marie qui précise que sa clientèle est hétéroclite « Nous vendons des pierres brutes, taillées ou montées en bijoux aussi bien en gros à des boutiques, qu’au détail à des particuliers. »

Et le magasin ne désemplit pas. « Les gens qui viennent savent qu’ils vont trouver chez nous toutes sortes de pierres à des prix raisonnables. » Quand certains clients demandent à l’un des trois vendeurs ce qui pourrait convenir pour « une protection contre les énergies négatives » d’autres arpentent avec concentration les allées, catalogue du magasin à la main, et se servent seuls dans les casiers.Mais quel est ce pouvoir que les pierres semblent exercer ? « C’est simple, explique Marie, les vertus des minéraux proviennent de leur composition chimique et de leur géométrie interne qui leur fait émettrent des ondes pures et harmonieuses. Le corps humain étant un puissant récepteur et résonateur il absorbe ces vibrations qui peuvent alors aider à guérir, apaiser, protéger…Comme chaque organe du corps a sa propre musique et sa couleur, il suffit de lui adjoindre la pierre de la même couleur pour le calmer. Par exemple pour l’estomac, qui vibre en jaune, il faudra porter sur soi une pierre jaune comme la serpentine inde. » Et parait-il, la fonction thérapeutique marche que l’on y croit ou non. « Si vous vous laissez aller, vous ressentirez le bénéfice de la pierre même si au départ vous êtes sceptique, affirme Eric, vendeur éclairé. Vous savez, ce n’est pas pour rien que les indiens les utilisaient déjà pour traiter et protéger il y a des millénaires. Chaque personne avait une pierre qui lui était associée dès la naissance selon son thème astrologique et qu’il gardait toute sa vie sur lui pour vivre mieux et en harmonie. »

De toutes façons, si la magie des pierres vous laisse de marbre, laissez vous tenter par un collier en lapis-lazuli, une bague en sugilite ou un bracelet en corail. A défaut de vous « parler », les pierres vous amèneront un tas de jolis compliments. Et au final elles auront remplies leur mission : améliorer votre bien être !

Marion Balique

Minerales Do Brasil : 86, rue Mirosmenil -75008 Paris

Tél : 01.45.63.18.66

Métro Villiers ou Miromesnil.

Du lundi au samedi de 10h à 19h sauf le mardi de 10h à 20h.

 

www.midobras.com

 




Quoi de neuf…Beauté ?

28062016

 Sur ma peau veloutée, teint parfait et pores domptés

Non, l’hyperséborrhée n’est pas une fatalité ! Au lieu de décaper votre épiderme avec des traitements inadaptés, offrez-lui plutôt des soins sur mesure, comme la nouvelle gamme de Gatineau, et retrouvez le plaisir de briller pour autre chose que votre peau. 

 

clearandperfectproduitsbd.jpg  Si comme moi vous avez toujours dans votre sac des petits papiers matifiants – que vous essayez de sortir en toute discrétion – pour avoir toujours une peau mate et veloutée, alors la gamme de soins Clear and Perfect de Gatineau devrait vous réjouir. Présentée comme un véritable concentré d’ingrédients purifiants, astringents et assainissants, Clear and Perfect promet aux peaux grasses et mixtes la fin de la brillance en 3 semaines !

Alors, femmes et hommes, jeunes ou matures, tenez-vous prêts pour la Ola !   

Composée de 4 produits traitants à base d’Acide Salicylique, d’extrait de graines de lentilles et d’extrait de feuilles de boldo (une variété de menthe du Chili), la gamme purifie la peau, régule la production de sébum, désobstrue les pores, matifie, hydrate, apaise la peau et affine son grain.  Et oui, rien de moins !

Notez le plan d’action :

- Le matin et/ou le soir, on purifie avec le « Fluide purifiant poudré », une émulsion à la fine texture oil free qui hydrate et matifie (39€ le tube de 50 ml).

- On ne s’arrête pas là et on continue avec l’application du « Concentré sébo-régulateur », sérum au parfum frais, vert et fleuri, qui neutralise la brillance et atténue les imperfections avec une pénétration immédiate (46€ le flacon pompe de 30ml).

- Passez au maquillage et poursuivez vos activités avec votre joli teint ! Interrompez-vous cependant une ou deux fois par semaine, si vous souhaitez vraiment une peau zéro défaut, pour appliquer le « Tonimasque ». Ce soin « buvard » purifiant et absorbant qui sent bon la fleur d’oranger subtilement mentholée, débarrasse la peau de ses brillances, et en profondeur, s’il vous plaît ! (34€ le tube de 75 ml)

- Hiiiiiiii ! Un bouton a fait une apparition soudaine sur votre menton ? Dégainez votre « Stick Sos », dernier atout de la gamme, qui sous ses airs de ne pas y toucher sera votre allié anti-imperfections en toutes circonstances. Rangé dans votre toute petite pochette, perdu dans votre maxi-bag, ou glissé dans une poche de votre jean, messieurs, il purifie, désinfecte, assèche instantanément les imperfections – grâce à sa bille roll-on qui permet une application ciblée –  et, surtout, les rend moins visibles. On aime ! (23€ le flacon verre bille roll-on de 10 ml)

Bien sûr, pour ne pas ajouter d’un coté ce qu’on enlève de l’autre, ces soins sont non gras, non comédogènes, non acnéiques, sans parabens et sans silicones.

Moi, dans 3 semaines, je fais un feu de la Saint Jean avec mes stocks de papiers poudrés !

Marion Balique

La gamme Clear and Perfect est disponible chez tous les dépositaires Gatineau : Parfumeries, Grands Magasins, Instituts et Spas. 

 




Les hommes vont-ils avaler la pilule?

4062011

photo0200d.jpg  Imaginez la scène : Paris 2013. Un couple dort. La femme se réveille en sursaut :  « Chéri tu as bien pris ta pilule hier soir ? J’ai rêvé que j’étais enceinte. Le bébé c’est seulement pour l’année prochaine. » Techniquement, cette scène est possible mais s’inscrit-elle dans un avenir réaliste ? La pilule masculine : des femmes en ont rêvé, la recherche l’a créée, les hommes vont-ils l’avaler ?

Prenons l’avis d’un homme de 34 ans : « Une pilule pour homme ! C’est nul comme truc. Jamais je la prendrai. C’est un truc de gonzesse la pilule. » Visiblement, ce n’est pas gagné…    

Mais nous pouvons contourner le problème car pour l’instant la contraception pour homme ne s’ingère pas mais se porte. Qu’ils se rassurent, ça ne se verra pas. Nos hommes – enfin les hommes qui auront accepté d’assumer à la place des femmes la responsabilité de la contraception – se promèneront avec un petit bâtonnet sous cutané, un implant semblable à celui qui existe déjà pour les femmes. Placé par exemple au niveau de l’avant bras - ce qui rassurera Pascal, 36 ans, qui imagine « qu’ils le feront voyager par le canal de l’urètre pour le mettre en place»- il leur enverra pour 4 mois une bonne dose de testostérone. Ainsi ils pourront continuer à rouler des mécaniques et à avoir des poils à la moustache, entre leur injection trimestrielle de progestérone – qu’ils accepteront de mauvaise grâce et tremblotants -qui stoppera la production de spermatozoïdes.                                                                                         

« Niet à l’intervention chirurgicale, niet aux piquouses, niet aux allers-retours chez le médecin. » affirme, épouvanté, Sébastien, 29 ans. Devons nous lui rappeler que dans les années 70, les premiers cobayes portaient des slips chauffants ?

Le procédé est, il est vrai, contraignant et un peu moyenâgeux mais à la hauteur du compliqué système de reproduction masculine. En la matière, les femmes peuvent remporter la palme de la simplicité.  

Le combat des systèmes de reproduction homme / femme pourrait se résumer ainsi : d’un coté Eve, qui produit un ovule par mois et qui sera un jour ménopausée, de l’autre Adam, qui produit 30 millions de spermatozoïdes par jour et qui sera fertile toute sa vie. Pour rajouter à la difficulté, les testicules du « mâle » contiennent deux types de cellules. Les premières produisent ce qui fait que l’homme est homme, à savoir la principale hormone masculine : la testostérone. Nous lui devons câlins sur poitrine velue, voix de basse tellement sensuelle, bras rassurants, etc. Les deuxièmes, beaucoup plus nombreuses, servent de cellules nourricières aux spermatozoïdes et les protègent des substances sanguines toxiques. C’est grâce à elles qu’un jour, peut être, nous traiterons notre homme de nom d’oiseaux, entre deux cris de douleur encouragés par une sage-femme.

Notre victoire vis-à-vis de la science était donc assurée. A système de reproduction simple, une pilule quotidienne nous prendrons. A système compliqué, à un implant et une piqûre tu auras droit. Il faut en effet, supprimer totalement la production des spermatozoïdes pour arriver à une fiabilité maximum tout en permettant à l’homme de conserver sa libido et sa virilité. Plus simplement, enlever d’un coté et rééquilibrer de l’autre. Sûr que ça ne va pas leur plaire aux hommes.

«La solution femme pilule existe, donc pourquoi changer un truc qui marche et me parler maintenant d’un homme-pilule. Autrement dit, pour que j’accepte il va falloir beaucoup d’informations, que l’on me trouve des sacrés arguments rationnels et de sérieuses motivations psychologiques. », explique Pascal.   

La science a fait sa partie et, même archaïque pour l’instant, la solution contraception masculine est possible. Pour que ça marche, le réel problème est ailleurs, à un niveau non plus physique mais cérébral. A un niveau où, à entendre les hommes que nous avons rencontrés, se joue la représentation que l’homme a de lui-même, la conception de leur propre masculinité.                                                                              

L’homme-James Brown pense : « La société moderne est étrange. L’homme pense que c’est en devenant une femme qu’il aura sa sagesse, et la femme des couilles qu’elle aura sa force. Pourquoi vouloir s’inverser ainsi ? Il se cache une tendance vraiment perverse derrière tout ça. Ce qu’il va se passer au bout du compte c’est que les femmes vont réussir à se passer complètement des hommes. Ou sinon, à lui enlever son sperme comme ça. La femme n’aurait elle pas au fond d’elle la vilaine pensée de transformer l’homme en sex-machine, en bon vieil homme objet? Get euwouleup!»                                                                                                                                   

L’homme-Bernard –Henri Levy disserte : «La femme doit porter les enfants, gérer sa fécondité, bref être maîtresse de ses choix si elle ne veut pas connaître de désagréments. L’homme ne s’est jamais préoccupé du bien être de la femme. La pilule pour homme obligerait le sexe male à revoir sa position. Il serait encore plus responsabilisé. Le fait qu’elle existe et soit accessible entraînerait un nouveau bouleversement des mentalités favorisant l’acquisition de liberté manquant encore trop aujourd’hui aux femmes.» 

Les deux nous parlent de la place qu’ils occupent, de leur rôle. A notre époque où nous parlons beaucoup de parité, ne serait-ce pas un formidable exemple ? « Je pense que cette vision n’est valable qu’au sein d’un couple ou l’homme considère que la contraception doit être assumée par les deux partenaires. Dans le cas contraire, cette pilule ne changera rien. », tranche sagement Alexis, 33 ans.  

Pour l’instant, assumer en couple la contraception veut dire partager son coût. L’implication ne va pas beaucoup plus loin. Quelques hommes -rares- rappellent à leur dulcinée qu’il est « pilule-time » mais question fiabilité rien ne vaut une sonnerie de portable programmée, une plaquette dans chacun de nos sacs préférés, voire des post-it collés partout dans la maison portant la mystérieuse lettre P et qui intriguent tous les copains de votre mecs qui imaginent que vous faites partie d’une secte aux rites bien étranges. C’est donc un fossé, une douve, un abîme qu’auront à franchir les hommes entre porte-monnaie et implant-piqure.

Admettons que sous hypnose notre amoureux consente à nous alléger de tous les éventuels effets secondaires et des risques que nous prenons, passé un certain age, et qu’il ait la garantie médicale qu’il n’a rien à craindre. Est ce que nous, nous lui ferions confiance ?    

La pilule pour homme sera peut être l’initiation de leur responsabilité. Responsabilité parentale s’entend. Sans consentement de l’homme, pas de bébé. Ce n’est pas pour autant que les femmes remettront entre leurs mains toute la charge de la contraception. En cas de négligence, ce sont toujours elles qui supporteront la grossesse, même si certaines comme Marianne, 33 ans, fantasment sur « l’homme qui comme l’hippocampe pourrait porter l’enfant. »      

Une fois nos hommes bien conditionnés à leur nouvelle virilité, il semble que l’opposition à cette nouvelle pilule viendra plutôt des femmes. Question de choix, comme Isabelle 47 ans « je veux continuer à assumer ma fertilité indépendamment de quiconque », d’habitude, comme Barbara 25 ans, « depuis presque 40 ans ce sont les femmes qui décide de la contraception. La pilule initiât leur liberté. Les premières femmes qui l’ont testé ont pris des risques. Pour moi, en tant que femme, il est logique de la prendre. », et de conséquences, comme nous l’exprime Marianne « S’il oublie sa piqûre, que se passe t-il ? Le temps qu’il s’en rende compte c’est trop tard pour la pilule du lendemain et le voila qui nous fait un enfant. Reste à le garder ou à avorter…Je préfère assumer la rupture d’une capote ou l’oubli de ma pilule car je suis responsable de mes actes. »

On a beau leur expliquer, aux femmes, qu’il faut 3 à 4 mois après la fin du traitement pour que les hommes redeviennent fertiles, ça ne change rien. Au delà du concept même de la pilule, qui est ne pas avoir d’enfant, vient s’ajouter toute la lutte des femmes pour leur liberté, résumé par l’emblématique « Mon corps est à moi! ». « Même si dans quelques années la pilule pour homme fonctionne aussi bien que celle pour femmes, je continuerais à avoir un contraceptif qui m’est propre. Non pas parce que je ne ferais pas confiance à mon mec mais parce que je ne peux pas me sentir libre si ma procréation n’est pas aussi maîtrisée par moi. ». Notion partagée aussi bien par Barbara, qui est une jeune femme, que par Isabelle, plus âgée. « La condition fondamentale et essentielle de ma liberté passe par la maîtrise de ma contraception. Pour moi il n’y a pas de liberté de l’esprit sans celle du corps. »      

Toutes les femmes n’entrent pas dans la ronde autour du feu de soutiens-gorge. D’autres ont juste peur que la fameuse expression « faire un enfant dans le dos » se décline au féminin « Je ne pense pas que je ferais confiance à un homme même dans une relation de couple stable, affirme Bénédicte, 42 ans. Il y a trop d’enjeux dans un sens comme dans l’autre en cas de désaccord. Bien sur, l’idéal est que les décisions se prennent à deux sur ce sujet mais que se passera t-il, par exemple, si l’homme veut un enfant et pas la femme ? Comment être sure qu’il ne nous mette pas enceinte ? Je ne prendrai pas le risque. »                  

Même celles qui, comme Marie-hélène, 36 ans, prêchent pour la nouvelle égalité de l’homme en la matière : « eux aussi pourront revendiquer de procréer quand ils le veulent, avec qui ils veulent et sans le dire : le préservatif ça se voit. Ils ne pourront plus se plaindre d’être coincés par les femmes sur une paternité non voulue. J’espère qu’ils y verront un intérêt personnel mais qu’ils se rendront compte aussi que, du coup, c’est vraiment à égalité qu’un couple peut prévoir d’avoir un enfant. Les hommes devraient donc commencer à se reveiller : le pouvoir des femmes est dans leurs mains avec la maitrise de la contraception», n’abandonneront pas pour autant leur pilule « Malgré tout, je n’aurais pas confiance. Non pas que le charmant oiseau qui chante le soir vos louanges au lit n’en soit pas digne, mais parce qu’il est tout de même moins concerné. »

En attendant ce chamboulement, une pensée, donc, pour les 350 cobayes européens, nos nouveaux hommes, maîtres de leur fertilité sans être passés par la case vasectomie. Aujourd’hui, en pleine ère sida, surtout si une relation est occasionnelle, le contraceptif le plus efficace reste le préservatif. Et en la matière, nous avons le choix. Celui du goût, de la taille, et des artifices pour atteindre le nirvana - tels que striures ou picots- mais aussi celui du modèle : féminin-pas-du-tout-glamour ou masculin.

Alors messieurs, il est vraiment temps de se secouer car ce qui sera vrai l’est déjà : la contraception n’est pas qu’une histoire de femmes ! 

Marion Balique 

Informations complémentaires:

Ce sont les laboratoires Organon et Schering AG qui unissent leurs efforts depuis 2002 pour mettre au point un contraceptif pour homme.

Des études cliniques aux résultats encourageants ont déjà été menées sur des volontaires Chinois, Sud africains et Australiens.                             

Dans plus de 8 cas sur 10, il a été possible de supprimer la production de spermatozoïdes en quatre mois et de retrouver une fertilité normale dans les trois mois après l’arrêt du traitement. Aucune grossesse n’a été enregistrée.

Une autre étude est en cours sur 350 cobayes Européens répartis sur 6 pays. Elle devrait prendre fin en décembre 2005.                                  

C’est la phase 2 du protocole d’essais cliniques qui se poursuivra par une troisième phase une fois les résultats complets et analysés ce qui augure une mise sur le marché dans 5 ans au moins.

 D’autres formes et déclinaisons sont à l’étude mais entraînent pour l’instant trop d’effets secondaires.

Sur 1900 femmes interrogées sur la pilule pour hommes en Ecosse, Chine et Afrique du sud, plus de 90% pensaient que « c’est une bonne idée » en Ecosse et en Afrique du sud et 71 % en Chine.

Sur 1800 hommes interrogés dans les mêmes pays sur la méthode contraceptive qu’ils préféreraient entre le préservatif, une pilule quotidienne, une injection trimestrielle et un implant posé pour plusieurs mois, la préférence va à la pilule quotidienne, pour les hommes Irlandais et Sud africain, les hommes chinois préfèrent de loin la capote, et la solution de l’implant est la moins populaire.




Quoi de neuf…Beauté ?

7062010

Quand la nature nous saute aux yeux

biodetoxvisuelmannequin.jpg Se rouler nue dans la rosée du matin pour avoir une sensation de grand frais, c’est fini ! Maintenant, pour être belle de bonne heure et avoir le regard boosté de la fille saine de la campagne, c’est sur l’anticernes, anti-poches Bio Detox de Bourjois qu’il faut miser.

Plus besoin de déménager à la montagne pour profiter d’un grand bol d’air pur dès le matin et détoxifier sa peau. Grâce à Bio Detox, le nouvel anti-cernes anti-poches au format mini de Bourjois, profitez d’un coup d’éclat au regard encore plus efficace qu’un bon vieux glaçon passé sur le contour des yeux !

Vous doutez qu’un petit tube transparent puisse remiser au rang de « recette-de-grand-mère-surannée » cette technique éprouvée par la terre entière ? Sachez que chez Bourjois, ils sont bien plus forts que votre chère mamie ! Car leur chouette formule au pouvoir décongestionnant, concoctée par des experts de La Beauté, contient 98, 8% d’ingrédients d’origine naturelle et 14,4% issus de l’agriculture biologique certifiés Ecocert. Le tout combiné à un embout roll-on massant équipé d’une petite bille en métal à l’action drainante… et à l’effet glaçon. 

La magie du bio combinée à celle d’un élément chimique, créerait donc un paradoxe ultra efficace pour le contour des yeux ? Oui ! La formule naturelle, à la texture non grasse et à la couvrance sans démarcation, associe extrait de marrons d’inde et pigments réflecteurs de lumière pour décongestionner et estomper cernes et poches ; Quant à la bille métallique, elle masse le contour de l’œil pour réactiver la micro-circulation cutanée. Résultat : toi, belle des champs, t’as le regard frais qui tue comme s’il était révolver et t’es tellement si belle quand tu sors…de ta salle de bain. Ah, nature, quand tu nous tiens.

   biodetoxanticernesouvert.jpg    L’Anticernes Anti-poches Bio Detox existe en 2 teintes (peaux claires et  médianes / peaux hâlées et brunes) et sera en vente à partir de septembre 2010 au prix conseillé de 11,95€. 

Marion Balique




Toussaint assure l’échauffement à La Voûte

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Voici une coupe du monde de football un peu particulière : celle des sdf. Loin du monde de l’argent, de la gloire et des stars, ce tournoi est vécu par les joueurs comme une parenthèse durant laquelle ils oublient leur galère et deviennent, le temps d’un tournoi, des héros éphémères. Passée l’euphorie du moment, si les joueurs sont bien encadrés, l’effet « booster » du tournoi permet à ces personnes de transformer leur vie de façon durable. La troisième Coupe du monde des sdf aura lieu à Edimbourg du 20 au 24 juillet, avec la participation de trente-deux équipes venant du monde entier. L’équipe de France participe cette année à sa deuxième coupe, et elle espère bien battre les tenants du titre, l’équipe italienne. 

Portrait de Toussaint, le capitaine de cette équipe de foot pas comme les autres.

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« Cette équipe, c’est comme ma famille. On est différents mais on est soudés et on s’encourage. La réussite dans le foot ce n’est pas le résultat, c’est l’entente.»  Toussaint, le leader de l’équipe de football du Secours Catholique, a l’esprit d’équipe et le tempérament positif qui va avec. Né au Togo il y a trente-sept ans, ce garçon souriant et vif est un sportif dans l’âme, rompu aux arts martiaux et amoureux du ballon rond depuis son enfance. Il a toujours trouvé dans l’activité physique équilibre et stabilité, des qualités qui lui ont permis d’affronter les difficultés qu’il a rencontrées lors de son arrivée en France.

« Ce serait une chance pour moi de découvrir la grande famille sportive du monde. »  

« J’ai dû fuir mon pays à cause de mes opinions politiques. Je risquais ma vie. Je suis arrivé ici il y a cinq ans, surtout à cause de la langue. Mais j’ai été mal conseillé et j’ai dû attendre longtemps avant d’être régularisé. La discipline que j’avais acquise grâce au sport m’a aidé à garder courage. » En attendant ses papiers, Toussaint a joué la carte de la débrouille. Il a habité en foyer, trouvé des petits boulots et connu la solitude des déracinés. Aujourd’hui, il a le droit de travailler et prépare un concours de pompier civil. «J’aimerais m’occuper de la sécurité incendie dans les immeubles de grandes hauteurs. J’ai raté l’examen récemment, mais je travaille pour le réussir la prochaine fois. Je me suis déjà occupé de sécurité au Togo. C’est un peu mon métier. »

Toussaint a une motivation de taille pour parvenir à ses fins: il voudrait faire venir sa fille de 5 ans. C’est donc avec sérieux et détermination qu’il pense à son avenir. «Je suis tranquille. J’ai trouvé une chambre grâce au Secours Catholique et j’ai ma carte de dix ans. Je pense que je vais réussir à faire ce que je voudrais.»

Chaque samedi matin depuis trois ans, Toussaint va puiser son énergie dans les matchs de foot qu’il dispute avec ses «frères de coeur». Capitaine, il assure l’échauffement et espère être sélectionné pour la Coupe du monde, maintenant qu’il peut sortir du territoire. «Ce serait une chance pour moi de découvrir la grande famille sportive du monde. Si j’y vais, je donnerai le meilleur de moimême, mais je ne serais pas déçu de ne pas être pris. Il faut accepter et respecter les règles. Et si je ne pars pas, je sais qu’ils penseront à moi. Malheureusement, je crains qu’on ne soit pas assez entraînés pour gagner.» Mais l’important pour Toussaint, c’est que l’équipe soit soudée lors du tournoi. La solidarité est sa priorité et, bien que son niveau apporte beaucoup au groupe, il refuse d’être considéré comme l’élément phare. « Je m’en fiche d’être le capitaine, appelez-moi simplement Toussaint ! »

Marion Balique 

Photo : Ed Alcock 




La Médecine Chinoise Traditionnelle, pour se soigner au naturel

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La médecine Chinoise à travers sa diététique, sa pharmacopée, son acupuncture, ses massages et sa philosophie est une médecine terriblement efficace et naturelle qui mérite d’être découverte. Le Dct. Huisheng Li vous dit tout sur cette pratique.

 

En France, (contrairement à l’Allemagne, à la suède, à la Grande- Bretagne, au Portugal, aux Etats-unis, à l’Australie, au Danemark…) sa pratique n’est pas autorisée aux non médecins et pourtant la Médecine Chinoise Traditionnelle a prouvé son efficacité depuis des millénaires.

Ceux qui la pratiquent sans permission sont souvent diplômés de la faculté de médecine de Pékin et donc très compétents dans cette discipline qui bénéficie d’un savoir faire ancestral.

C’est le cas de Mr Huisheng Li, docteur en médecin chinoise traditionnelle, traumatologue depuis 4 générations, spécialiste de l’arthrose, de l’asthme, des angoisses, de la douleur… et qui pratique aussi bien l’acupuncture que l’osteo-homéo chinoise. Il a répondu aux questions de Restons en Forme sur ce système médical complet où l’homme est appréhendé de manière globale : un corps, une âme, un esprit.

 

Restons En Forme : Qu’est ce que la médecine traditionnelle chinoise ?

 

Dct. Huisheng Li : En Chine, il existe deux sortes de médecine : la médecine occidentale qui est la vôtre et la médecine traditionnelle dont le principe est de soigner uniquement de façon naturelle et dont les fondements sont, entre autres, les traitements aux plantes, les massages et l’acupuncture. C’est une médecine ancestrale vieille de 5000 ans.

 

REF : Quels sont les principes de cette médecine ?

Dct. HL : La grande différence avec la médecine occidentale réside dans le fait de concevoir le corps de l’homme de manière globale. On ne soigne pas un problème précis, on ne fait pas un diagnostique scientifique mais on traite le corps dans son ensemble. Dans la médecine traditionnelle, un organe ne peut être séparé des autres, de l’esprit et de l’âme pour être soigné. Nous partons d’un petit problème pour traiter un plus grand, c’est-à-dire que nous ne guérissons pas un symptôme mais nous partons de la base et traitons la cause. Contrairement à la médecine occidentale qui soulage immédiatement un point précis par des médicaments chimiques ou une opération, la médecine traditionnelle n’est pas forcement efficace tout de suite car nous traitons le corps dans son entier par des plantes ou l’acupuncture, entre autres. C’est donc plus lent mais les maux ne reviennent pas. Par exemple, pour une migraine nous n’allons pas donner une ordonnance pour soulager le mal de tête mais chercher si elle vient d’une sinusite, de l’oeil, des nerfs ou d’autre chose et travailler sur cet organe, mais sans oublier le reste du corps qui doit être en parfait équilibre. En fait nous ne soignons pas, nous traitons.

 

REF : Comment envisagez vous les maladies ?

Dct. HL : Quand un problème de santé apparaît c’est que l’énergie du corps ne s’écoule plus librement créant des blocages, des tensions, des douleurs… Pour nous, les maladies ont 3 causes : la première est les émotions comme par exemple le stress qui agit sur le foie, la tristesse sur les poumons, la peur sur les reins, le bonheur sur le cœur… C’est la cause la plus importante car si la tête va bien, les maladies ne se développent pas. La deuxième cause est l’environnement, la nature, c’est-à-dire les courants d’air, le froid, l’humidité, la chaleur… et enfin la troisième cause est entre les deux, ni extérieure, ni intérieure. Il s’agit des accidents, des catastrophes naturelles, des morsures d’animaux ou d’autres facteurs similaires.

REF : Pouvez vous nous expliquer concrètement comment se passe une première consultation ?

Dct. HL : Généralement, quand un patient vient me voir je ressens d’abord ce qui ne va pas en le regardant. Le visage, la stature, la démarche, le teint, les yeux me parlent d’emblée. Je lui pose des questions et ensuite je sais beaucoup de chose en prenant son pouls sur le poignet. Je sens le flux des artères et touche certains points qui me renseignent sur l’état de santé général et les déséquilibres. Il y a 27 pouls différents en tout. Par exemple à droite il y a les poumons, les intestins, la rate, la vessie et un rein qui correspond à l’énergie du feu. A gauche, on trouve le cœur, le foie, la vésicule biliaire et le rein qui correspond à l’énergie de l’eau. Puis, je passe à l’acupuncture sur les points d’énergie. Je fais aussi de l’ostéopathie, si besoin. Un lumbago peut quelquefois se traiter en une séance, mais généralement je fais un suivi de 4 à 6 séances. Certaines fois, il faut une combinaison entre la médecine occidentale et la chinoise pour soigner. Tout dépend du problème. Le patient peut repartir avec une ordonnance de plantes médicinales mais ce n’est pas automatique.

 

REF : A quoi sert l’acupuncture ?

Dct. HL : L’acupuncture sert à stimuler les points d’énergie et le sang qui doivent circuler librement. Ce sont les fondements de la médecine traditionnelle. Le Yin (le sang et les globules rouges) et le Yang (l’énergie) doivent être en équilibre et être soignés en même temps, car ils sont totalement liés. En effet, les globules rouges produisent l’oxygène qui fournit l’énergie qui brûle le sucre qui vient des globules rouges. L’un ne va donc pas sans l’autre et ce sont eux dont il faut s’occuper avant tout. C’est ce que permet l’acupuncture. En tonifiant le flux corporel (énergie des méridiens et circulation sanguine), l’acupuncture entraîne une montée d’anticorps permettant à l’organisme de mieux se protéger. C’est la seule méthode où le corps fonctionne sans aucun apport pour se défendre. Avec les médicaments c’est une chimie qui agit. Avec l’acupuncture le corps se protège tout seul.

 

REF : Pour quelles pathologies les gens viennent ils vous voir ?

 

Dct. HL : C’est très vaste. La plupart des gens viennent soit parce qu’ils ont du mal avec la médecine occidentale, froide et impersonnelle, soit parce qu’on a pas pu les soigner. Je m’occupe beaucoup de soulager la douleur, par exemple pour des sciatiques, maux de ventre, de dos, migraines, arthrose…L’acupuncture est un très bon anti-douleur. Les maladies fonctionnelles sont également des motifs courants de consultation. Les gens en proie à des angoisses, de l’insomnie, du stress, de la tristesse sont calmés et apaisés. Je reçois aussi pour des allergies ou des maladies de peau. Mais attention, cette médecine a ses limites. Je ne peux pas tout guérir. L’idéal pour certaines maladies est de se faire suivre par un médecin traitant et d’aller voir un médecin traditionnel chinois en complément, comme un traitement de fond. Je dirais que le médecin occidental est le maître et le chinois, plus proche du peuple, son assistant. Un bon médecin traditionnel soigne à l’avance. En se faisant faire de l’acupuncture une fois par mois ou même une fois par trimestre, à chaque changement de saison, vous avez toutes les chances de rester en bonne santé si votre hygiène de vie est correcte.

 

REF : Justement, comment reste t- on en bonne santé ?

Dct. HL : Pour moi, il a trois règles : tout d’abord il est essentiel de contrôler ses émotions, responsables de nombreuses maladies. Il faut être positif, détendu et éviter la nervosité au maximum. Le mental est très important. Ensuite, il faut être régulier dans son hygiène de vie, toujours rester équilibré. Travailler, dormir, manger sur un rythme égal en évitant tout excès. Par exemple si un jour vous avez très faim, pour autant vous ne devez pas manger plus que d’habitude. Et votre alimentation doit être saine, ni trop grasse, ni trop lourde. Vous pouvez avoir des débordements mais il faut que cela reste exceptionnel. Enfin, il faut entretenir son corps et son esprit par des disciplines un peu méditatives comme le chi-gong, le yoga, le taï Chi. En suivant ces règles, vous évitez bien des problèmes car vous conservez l’équilibre du Yin et du Yang, l’un ne devant pas être plus  fort que l’autre.

Marion Balique  

 




La beauté venue d’ailleurs

12122009

Nul besoin d’aéroport pour emprunter à nos soeurs des continents lointains la recette capable de nous embellir al dente, épicée et veloutée.

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Plongeon dans les soins aux actifs marins

11122009

Les nouveaux actifs chouchous et efficaces viennent du fond des mers. Collagène marin, algues colorées ou eau pure du bout du monde vont immerger votre peau dans le bien-être.

La mer recouvre les trois quarts de la surface de la terre. Cet élément puissant et magique est un abri encore bien protégé de la pollution. Ses fonds, qui abritent un véritable monde préservé, regorgent de ressources que les chercheurs exploitent avec intérêt. Ainsi, en cosmétique, ils concoctent de nouvelles formules, riches en actifs naturels tout droit sortis de la mer, à base de collagène marin, d’algues ou d’eau des lagons.
Plongez avec nous dans ces soins innovants qui sentent bon le grand large.

Les algues

Depuis longtemps on utilise les algues en thalassothérapie, notamment pour les enveloppements. Ces végétaux ont en effet le pouvoir de survivre dans des conditions extrêmes et de retenir les éléments bénéfiques de l’eau de mer. Elles sont donc gorgées de vitamines, d’acides aminés, d’éléments minéraux -comme le potassium, le fer, le zinc, le magnésium, le calcium, l’iode- de glucides mais aussi de graisses ou de chlorophylle.
Rouges ou bleues elles ont des propriétés oxygénantes, déstockantes, antibactériennes et antivirales, entres autres.

Les soins aux algues rouges
Naturellement riche en calcium et magnésium, l’algue rouge aide la peau à s’oxygéner et à accroitre sa respiration cellulaire.
Elle est parfaite pour les peaux agressées par la pollution et soumises aux stress.

Notre soin préféré :Plongeon dans les soins aux actifs marins dans Beauté et Santé actifsmarinsphytomersou_180
- Souffle marin, Sérum oxygénant énergisant de Phytomer- 29€
Un soin qui répond aux besoins spécifiques des peaux citadines. Riche en minéraux et oligo-éléments, il neutralise les polluants, oxygène et fortifie la peau. Il est également enrichi en agents hydratants naturels pour vous faire la peau douce. Le teint est plus frais et la peau plus tonique.

Les soins aux algues bleues
Cette algue est gorgée de protéines, de vitamines B et de minéraux essentielles ce qui la rend particulièrement bénéfique pour les épidermes qui ont besoin d’être réparés.

Nos soins préférés :
-Crème régénération intense de Crème de la Mer, 120€
Cette marque réservée aux initiés (et aux VIP) a été crée par un physicien en aérospatiale victime de graves brulures au visage, qui, en s’acharnant pour trouver un remède satisfaisant à ses blessures, a mis au point une formule capable de réparer sa peau de façon spectaculaire. Les soins à base d’algues bleues aux propriétés naturelles anti-microbiennes, riches en protéines et vitamines B, subissent un processus de biofermentation pour un effet liftant, régénérant, hydratant et lumineux. Porte-monnaie vidé mais bienfaits assurés.

actifsmarinsscienceetm dans Beauté et Santé-Crème fondamentale jour de Science et Mer, 42.95€
Idéal pour lutter contre le vieillissement cutané cette crème, comme tous les produits de la marque, est à base d’isopeptinoside marin, composant constitué d’une microalgue bleue, extrêmement riche en protéines, de sucres extraits d’une algue rouge et d’eau de mer. Résultat : la restructuration de l’épiderme est stimulé et les défenses naturelles activées.

Le collagène marin

Le collagène est la protéine la plus importante de la peau. Il est présent dans toutes les structures du corps et assure la cohésion, l’élasticité et la régénération de tous les tissus, notamment de l’épiderme. C’est donc un actif vedette en cosmétique qui existe presque à l’identique dans une protéine d’origine marine. Ce collagène marin très riche en acides aminés pénètre rapidement dans la peau et comble les besoins en eau des tissus. Miraculeux pour lutter contre les premiers signes de l’âge.

Nos soins préférés :
actifsmarinsgatineaumas-Mélatogénine Futur plus, Masque anti-rides éclat de Gatineau, 47€
Ce masque intégral visage et contour des yeux, intègre du collagène natif marin pur pour atténuer les rides de surface et lisser instantanément les traits du visage. Il efface également les marques de fatigue grâce à un effet revolumateur. Vous pouvez l’associer au soin global anti-âge yeux.

-Lait pour le corps au collagène marin d’Académie Scientifique de Beauté, 20,40€
Ce lait hypo-allergénique fixe l’eau dans les tissus pour un effet protecteur sur l’épiderme. L’action stimulante du collagène marin renforce la production des fibres
de soutien de la peau et les extraits d’algues redonnent confort et vitalité à la peau. Matin et/ou soir il hydrate, élimine les rugosités, réduit les signes d’inconfort cutané, préserve la souplesse, l’élasticité et la jeunesse de la peau.

L’eau du lagon

Très exotique, un lagon est une étendue d’eau, généralement peu profonde, séparée de l’océan par un récif corallien. Paradisiaque, son eau est pure car elle se régénère grâce à la remontée permanente à la surface des eaux profondes de l’océan.
De quoi plonger les yeux fermés dans cette eau riche en minéraux et en nutriments essentiels qui réveillent et rafraichissent les peaux fatiguées.

actifsmarinscaritaeaud_180Notre soin préféré :
-Eau des lagons, Lotion éclat hydro-vitalisante de Carita, 31,80€
Pour sa gamme Idéal Hydratation, Carita a puisé en Polynésie, au coeur du lagon de Raïatea, une eau étonnamment riche en calcium et en magnésium.
Cette lotion qui associe eau du lagon, extrait de papaye et pro-vitamine B5, élimine toutes traces d’impuretés et réveille l’éclat du teint pour laisser la peau hydratée et lumineuse.

Marion Balique







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