DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2013
C’est au pied des églises « Saint-Médard » et « Notre Dame » que notre cercle de poésie vient de se reformer avec ce parcours.
Je vous ai retrouvés avec plaisir cette année encore, et je remercie toutes celles et ceux qui m’ont accompagnée durant ces six années.
Depuis 2008, nous avons pu revenir sur divers édifices de notre Patrimoine maissois, et si quelques-uns n’ont plus de secret pour nous, il y a encore matière à faire revivre des sites détruits, oubliés ou tout simplement méconnus.
Nous nous sommes donc une fois encore émerveillés le temps de trois poèmes, devant :
- Notre Dame de Maisse – qui était édifiée où se situe « La Poste » aujourd’hui
Vous avez pu vous apercevoir au fil des vers que j’ai tenu à comparer « Notre Dame » à une grande dame, et j’ai orienté mon texte de façon à nous faire penser que de là-haut, elle nous voit encore, bien qu’elle n’existe plus à nos yeux.
Extrait : « Elle s’est éteinte sans espoir de retour…
Son âme, évanouie dans l’ombre des ans,
Plane sur l’étal offrant la fraîcheur du jour…
- Héloïse au Prieuré Saint-Eloi - Notre église dépend de ce prieuré au douzième siècle.
Par ce texte, j’ai voulu rendre hommage à Héloïse, qui vécut une dramatique histoire d’amour avec Abélard et finit ses jours en tant qu’abbesse du Paraclet.
Poésie nous retraçant la retraite d’Héloïse au couvent, sa solitude, ses états d’âme, ses amours par correspondance avec Abélard, de qui elle a été séparée malgré elle.
Vidéo à visionner de M. Perruchon que je remercie, sur laquelle vous pourrez me retrouver en fin de parcours, pour les deux poèmes suivants : » Héloïse au prieuré » et « les Vitraux » aux 15° et 20° minutes
https://www.youtube.com/watch?v=f3e751MGxbQ
Extrait : « Tandis que dans les plis lourds de sa robe austère
Se camouflaient autant de foi que de mystère,
Héloïse observait dessus sa main vieillie…
- Vitraux - L’église « St Médard » nous dévoile trois vitraux : Marie, Sainte-Julienne et Saint-Louis. J’ai voulu sublimer les trois personnages de ces vitraux ouvragés.
Extrait : « Un rayon de soleil sur leur éclat si beau
frappe en silence les nuances des carreaux.
L’alliance des touches irisées de couleur
Offrant au cristal pur la féérie de ses heures…
Le temps mi-figue, mi-raisin s’est maintenu en cette matinée dominicale, pour notre plus grand plaisir. Un mot, un sourire, quelques fleurs, et voilà comment commence une belle journée du patrimoine. L’histoire et la poésie étaient au rendez-vous et votre présence fut un réconfort.
A bientôt pour d’autres poèmes… avec toute mon amitié. Votre poétesse.