Avis d’intérêt public aux Québécoises: Pensez-y à deux fois avant d’épouser un musulman et de vous installer dans un pays régi par la charia. L’Arabie saoudite est le berceau de l’islam, et la seule loi qui s’y applique est la loi islamique. Le mari a tous les droits sur sa femme et ses enfants. Les musulmanes qui clament que «l’islam donne tous ses droits à la femme» sont celles qui vivent en Occident.
Le Canada ne peut rien faire contre les lois misogynes d’un pays étranger souverain. Et les islamistes canadiens, qui sont prêts à investir d’énormes efforts pour des Omar Khadr ou Adil Charkaoui, ne lèveront pas le petit doigt pour vous.
Une mère canadienne et son gendre saoudien violent
JEDDAH, Arab News, 29 avril: Malgré des rapports récents à l’effet que Nathalie Morin mène une vie heureuse avec son mari et leurs trois enfants au Royaume, la mère de Morin, Johanne Durocher, se bat toujours pour ramener sa fille et ses trois petits-enfants au Canada, tout en accusant son gendre d’être «violent et manipulateur. »
Durocher, qui a récemment parlé à la presse arabe par téléphone de son domicile à Longueuil, une ville proche de Montréal, a décrit la situation de sa fille en disant: « Elle est séquestrée, enfermée dans la maison, elle n’a pas d’amis ou de famille là-bas, et il y a rarement assez de nourriture dans la maison pour elle et ses enfants. »
S’exprimant avec franchise, Durocher a également déclaré qu’elle avait de la difficulté à rejoindre sa fille et que ses contacts se limitent à de rares e-mails et au numéro du téléphone portable de son gendre, Saeed Al-Shahrani.
«Je suis très prudente dans ce que je lui demande et ce que je lui dis, car je sais que s’il soupçonne que j’obtiens des informations ou que je lui en donne, Saeed la battra à nouveau », a dit Durocher.
Ce sont des accusations que Al-Shahrani a niées en novembre dans un entretien avec Arab News.
« Nathalie a fait des voyages aller-retour (du Royaume au Canada) de son plein gré à plusieurs reprises», a-t-il dit, ajoutant qu’ils menaient une vie heureuse et normale jusqu’à ce que la mère de Nathalie leur rende visite en décembre 2005.
«Ma belle-mère n’approuve pas nos coutumes et notre mode de vie, et elle a commencé à monter sa fille contre notre vie. » Mais Durocher soutient que sa fille est dans une relation violente, et est séquestrée par son mari.
«Si elle était heureuse avec un mari en Arabie saoudite, en Italie ou en France, je serais heureuse pour elle et je lui rendrais souvent visite », a-t-elle dit à Arab News.
« Il est vrai que j’ai tout fait pour sortir Nathalie de l’Arabie saoudite après lui avoir rendu visite parce que j’ai vu ce qu’elle subissait. Il l’a frappée devant moi et l’a appelée « stupide ». J’ai reçu des e-mails de Nathalie dans le passé dans lesquels elle se plaignait de manquer de nourriture, d’être enfermée dans la maison et d’être battue. »
Durocher a également affirmé que les coups ont commencé en mai 2005, avant même qu’elle lui rende visite. Elle a en outre dit que Al-Shahrani avait été expulsé du Canada et ferait n’importe quoi pour y revenir.
« Il a pris des photos des ecchymoses et des écorchures sur Nathalie et lui a dit de m’appeler et de dire qu’un chauffeur de taxi avait tenté de la violer et l’avait battue et que je devais appeler les médias canadiens pour me plaindre et demander que Nathalie revienne au Canada, mais seulement avec son mari», a-t-elle dit.
«C’est pour cette raison que je crois qu’il a commencé à battre Nathalie et à frapper mon petit-fils aîné, Samir. Il veut inciter le gouvernement saoudien et les organisations saoudiennes des droits de l’homme à lui permettre de se rendre librement au Canada, affirmant que s’il permet à ses enfants de revenir au Canada, il veut continuer d’exercer ses droits parentaux. »
Al-Shahrani aurait refusé la demande de sa belle-mère de permettre à son épouse et à leurs deux enfants de retourner au Canada sans lui, disant qu’il pourrait changer d’avis s’il était autorisé à rendre visite à sa famille sur une base régulière. L’ambassade du Canada a également offert à Al-Shahrani un droit de visite de ses enfants, et proposé une rencontre future dans un pays européen neutre. Mais Al-Shahrani a refusé en disant qu’il ne pouvait pas se permettre les frais de voyage.
Al-Shahrani a également affirmé que pour améliorer leur situation domestique, la princesse Sara bint Musaed avait donné une maison à sa famille, et que la princesse Al-Johara bint Nayef avait meublé la maison au complet. Durocher a confirmé cette affirmation.
« Il est vrai que les princesses saoudiennes ont beaucoup donné à Saeed», dit-elle. « Une maison, des meubles, et à deux reprises, elles lui ont donné d’importantes sommes d’argent, totalisant environ SR50, 000, en plus d’une Corolla 2008. »
Mais selon Durocher, il a utilisé l’argent pour s’offrir des cadeaux et des vêtements coûteux.
« Il ne mange jamais à la maison et prend ses repas au restaurant », dit-elle. «Mais il garde ma fille enfermée dans l’appartement, sans nourriture. Il a vendu sa voiture et gardé l’argent».
Durocher dit que puisque ses plans n’ont pas fonctionné, il a obligé sa femme à retirer sa plainte auprès de la Commission gouvernementale des droits de l’homme d’Arabie saoudite, et appelé l’ambassade du Canada pour dire que Nathalie ne voulait plus revenir au Canada.
Andrea Meyer, porte-parole médias pour l’ambassade du Canada, a déclaré que la mission avait été « étroitement impliquée dans cette affaire de longue date » et « continuait à offrir un soutien actif » à Morin. Invoquant la sensibilité de l’affaire, Meyer s’est refusée à tout autre commentaire.
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi elle continue à faire campagne pour le retour de sa fille et de ses petits-enfants au Canada en dépit des rapports voulant que Nathalie soit heureuse, Durocher a déclaré: « C’est parce que je sais qu’ils ne sont pas bien et qu’ils comptent sur mon aide. »
Voir aussi:
Séquestrée en Arabie saoudite par son mari violent, une Québécoise veut rentrer