Cédrika Provencher: Me Bertrand a de nouvelles informations

Me Bertrand a confir­mé avoir reçu au cours de la nuit un appel d’intérêt qu’il a transmis à la Sûreté du Québec et il demande au public de continuer à donner de l’information aux enquêteurs pour faire avancer leur travail.

«Il faut bouger», a lancé l’avocat lors d’un point de presse tenu dans son bureau hier.

Celui qui avait mené sa propre enquête sur l’histoire en tant que procureur indépendant se dit persuadé de voir l’assassin finalement coincé.

«Oui, j’y crois. Tant que le corps n’est pas retrouvé, la personne se sent en sécurité», ce qui n’est plus le cas désormais, selon lui.

Malgré les récents développements, Guy Bertrand refuse de rouvrir son mandat de procureur pour relancer l’enquête indépendante.

«J’ai parlé avec la famille aujourd’hui et on en est arrivé à la conclusion qu’il faut se concentrer à fournir toutes les informations à la SQ», a confié le criminaliste.

Informations sérieuses

De son côté, l’ancien ministre de la Justice Marc Bellemare se remettra au travail avec l’équipe du documentaire Cédrika.

«Il ne se passe pas une semaine sans qu’on reçoive de l’information sur cette affaire, des informations sérieuses qui sont traitées sérieusement», explique Me Belle­mare.

Ce dernier estime que son équipe et lui offrent une solution de rechange intéressante aux gens qui ne voudraient pas contacter directement les policiers.

«Il y a des personnes qui ont de l’information et qui ont souvent peur de parler à la police pour diverses raisons. On utilise donc des outils différents qui permettent de garder la confidentialité en ayant de nouveaux éléments d’enquête», indique Marc Bellemare.

Gens à contacter

Les deux juristes espèrent maintenant que l’étau se resserrera sur le coupable grâce aux nouveaux éléments mis à jour par la découverte des ossements.
«On avait des suspects, dont un extrêmement sérieux, mais on manquait de preuves pour y arriver», indique Guy Bertrand.

«On va s’activer cette semaine, ajoute quant à lui Marc Bellemare. On a bien des gens à rejoindre», précisant que de nouvelles informations continuaient à entrer.