Richard Epesse : « Il était grand temps que je prenne mon envol »

Six mois après un concert à guichets fermés au Petit Journal Montparnasse, le bassiste-vocaliste Richard Epesse est de retour ce 25 mars dans la même salle avec un répertoire inédit tout en spiritualité, AfroJazzGospel. Il s’est confié à Jeune Afrique.

Le musicien camerounais Richard Epesse. © Page Facebook de Richard Epesse

Le musicien camerounais Richard Epesse. © Page Facebook de Richard Epesse

Clarisse

Publié le 24 mars 2016 Lecture : 1 minute.

En 2014, il avait enchanté le public avec son AfroJazzMix. C’était à la fois le deuxième album d’un grand chanteur, mais aussi celui d’un vrai et habile compositeur qui laisse vivre et respirer ses morceaux sous des notes cristallines. D’une voix étonnamment souple, le jazzman camerounais déroulait une série d’hommagesA une mère disparue (Ewesse Party), A un fils fruit d’amours lycéennes (Muna).

Avec le concept AfroJazzGospel, Richard Epesse, véritable force tranquille, révèle une autre dimension de sa personnalité. On le découvre dévoilant son questionnement spirituel, comme dans le morceau « Ma destinée ». Pour autant, il n’oublie pas le côté festif. Pour cet héritier d’Eboa Lottin, proche aussi bien de Manu Dibango que de Salif Keita ou de Richard Bona, les louanges au Saint-Père ne doivent d’aucune manière être tristes. Il en donne la preuve avec « Pray », un titre hybride, entre jazz frénétique et reggae endiablé.

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Richard Epesse revient pour Jeune Afrique sur son nouveau projet mais également sur sa vision de la scène musicale camerounaise.

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