12 MUSIQUES BLA NEF TUNNG JAAKKO EINO KALEVI CHRISTIAN OLIVIER RUFUS WAINWRIGHT SIDÉRAL PSYCH FEST BORDEAUX LAS HERMANAS CARONNI SUNN O))) DB CLIFFORD FESTIVAL NOUVELLE(S) SCÈNE(S) BERTRAND BELIN
20 EXPOSITIONS DANS L’INTIMITÉ DE ROGER BISSIÈRE ARCHITECTURE DU BAUHAUS CLAIRE FONTAINE BABETTE MANGOLTE—SPACES TO SEE LISIÈRES LA PARADE MODERNE, CLÉDAT & PETITPIERRE ANETTE LENZ DOM JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE À PLAT L’HORIZON, BENOÎT GÉHANNE
34 SCÈNES PIÈCE D’ACTUALITÉ N°9-DÉSOBÉIR L’AUTRE RIVE BERLIN SEQUENZ WE WERE THE FUTURE PERIPÉ’CIRQUE UN PAYS DANS LE CIEL FISH MIND#4 LOUIS LUBAT RÉDA SIDDIKI FESTIVALS DE DANSE EN NOUVELLE-AQUITAINE
L’idée d’un développement durable de l’économie mondiale appartient à ce genre d’aspirations belles et compensatoires, dont la véritable fonction est en fait de masquer des intérêts plus profonds. Car, au fond, nul ne se soucie vraiment du futur, et la soi-disant attention morale tournée vers les petits-enfants à venir (et le monde qu’on leur laissera) se limite le plus souvent au choix égoïste des prénoms.
Cela fait longtemps que le futur n’est plus l’objet d’une exaltation sacrée, d’un culte social. Les menaces technologiques, bactériologiques et climatiques qui pèsent de tout leur poids funeste sur le monde actuel nous préviennent contre toute robinsonnade futuriste.
Certes, quelques pans de la recherche scientifique et technologique fondent encore quelque espoir dans l’avenir et, ici et là, une nouvelle innovation laisse augurer des avantages prochains et une amélioration possible de tel ou tel aspect de l’existence humaine. Mais ce sont là presque des gadgets isolés (voitures autonomes, maison connectée, nouveau traitement médical, etc.) qui ne modifient en rien l’impression générale d’une dégradation à long terme des conditions de vie.
L’EBABX (école supérieure des beaux-arts de Bordeaux) propose 2 ateliers durant les vacances de Pâques, accessibles à tous et sur inscription (05 56 33 49 10). « Le portrait photographique », du 17 au 19 avril, consacré à la photographie numérique avec Claire Baudou, inscriptions les 25 et 26 mars, de 14 h à 19 h. « On dirait un corps », du 24 au 26 avril, modelage et techniques mixtes avec Amélie Boileux, inscriptions les 1er et 2 avril, de 14 h à 19 h.
Du 23 au 24 mars, c’est la 59e édition du Salon du disque de Bordeaux ! Ce rendez-vous, regroupant 80 exposants venus de toute la France et de l’étranger s’affiche comme la plus grande manifestation du Sud-Ouest dans sa spécialité. Avec plus de 2 500 visiteurs attendus, cet événement offre un moment de plaisir et de découverte et promet à chacun de trouver son bonheur dans tous les styles, des années 1950 à nos jours. Un incontournable pour tous les collectionneurs et autres amateurs d’occasion et de neuf, mais aussi de produits dérivés.
Salon international du disque, du samedi 23 (de 11 h à 19 h) au dimanche 24 mars (10 h à 19 h), Vélodrome - Parc des expositions. www.salondudisquedebordeaux.com
Artiste d’origine bordelaise, dont le travail a pu être vu à l’Institut Bernard Magrez en 2017 et dont le buste de Linné est installé au Jardin botanique, Lucie Geffré vit et travaille en Espagne où elle a été résidente à l’Académie de France à Madrid, la Casa de Vélazquez. Elle s’attache à peindre des présences silencieuses, qu’il s’agisse d’une figure humaine, d’un chien ou d’une théière. Son travail tourne autour de l’ambivalence présence / absence, elle cherche à établir un contraste et une tension entre abstraction et figuration, entre beauté et étrangeté.
« Évanescence », Lucie Geffré, du vendredi 8 mars au vendredi 26 avril, Airial galerie, Mimizan (40200). www.airialgalerie.fr
Dans cette carte blanche, il s’agit de complicité et d’amitié. Alfred, artiste associé de la saison culturelle 2018/2019 de la Ville d’Eysines, convie son ami JP Nataf pour un concert dessiné. En donnant vie à ses illustrations autour de rencontres aussi singulières que poétiques, Alfred prend un immense plaisir à sortir de l’intimité de sa table à dessin pour se confronter à l’improvisation et à la scène. À partir de chansons solo et de reprises des Innocents, Alfred improvise en dessins, avec la virtuosité graphique qu’on lui connaît.
Pour la cinquième saison des Éditeuriales, Grand Poitiers reçoit l’illustre maison Grasset. Au menu des rencontres : Dan Franck ; Olivier Nora (éditeur et PDG des éditions Grasset) ; Jean Bothorel ; Samuel Benchetrit ; Colombe Schneck ; Isabelle Carré ; Juliette Joste (éditrice) ; Carole Zalberg ; Jean Rouaud ; Jean-Marc Levent (directeur commercial) ; Guy Boley ; Chloé Deschamps (éditrice) ; Daniel Rondeau. Fondées en 1907 par Bernard Grasset, les Éditions Nouvelles ont publié en 1913, à compte d’auteur, le premier livre d’un certain Marcel Proust Du côté de chez Swann.
Les Éditeuriales, du mardi 12 au samedi 23 mars, Poitiers (86000). www.poitiers.fr
À la mort de leur père, Elias et Gabriel découvrent qu’ils ont été adoptés et que leur père biologique, Evelio Thanatos, est un généticien travaillant dans le plus grand secret sur une île mystérieuse. Malgré leur relation houleuse, ils décident de partir à sa rencontre. Arrivés sur cette île éloignée de la civilisation, ils vont découvrir une étrange fratrie et des origines inquiétantes. Il devient évident que, décidément, on ne choisit pas sa famille. Après le corrosif Les Bouchers verts, une irrésistible farce en hommage à L’Île du docteur Moreau signée Anders Thomas Jensen.
Lune noire : Men & Chicken, mardi 5 mars, 20 h 30, Utopia. www.lunenoire.org
18 expositions à la découverte de regards contemporains et singuliers. Depuis plus d’un quart de siècle, la manifestation a accompagné l’évolution de la photographie au rythme des révolutions techniques et stylistiques, en veillant à présenter les formes de photographies d’auteur les plus diverses. Du Rocher de Palmer à Cenon, à la salle capitulaire de la cour Mably, 11 lieux accueillent cette 29e édition et proposent aux visiteurs d’effectuer leur propre itinéraire.
Itinéraires des photographes voyageurs, du mardi 2 au dimanche 28 avril. www.itiphoto.com
Le trajet de Riccardo, depuis sa naissance à Rome en 1956, est sinueux et rectiligne. Sinueux car le contrebassiste s’est frotté à toutes les musiques : du jazz à la musique contemporaine, de la musique de film au folklore. Rectiligne car c’est la même énergie amoureuse qui l’entraîne dans toutes ces aventures, la même éthique, la même subtile intelligence du monde. Tout cela avec humour, élégance, virtuosité, éclectisme, humilité. Dans le panthéon de ce fan de Chet Baker : entre autres John Coltrane, Gyorgy Ligeti, Claude Debussy, Gustav Mahler, Toru Takemitsu…
Quintet Riccardo Del Fra, vendredi 5 avril, 20 h 30, château de la Citadelle, Bourg-sur-Gironde (33710). www.bourgartsetvins.com
Rob Pruitt, Un carton de Dasani - Galerie Air de Paris
Florilège d’oeuvres de la collection du FRAC Poitou-Charentes, « Supermarché », initiée et coordonnée par le Réseau d’Éducation Prioritaire de Terres-de-Haute-Charente, est le fruit d’un partenariat entre le FRAC Poitou-Charentes, la commune de Terres-de-Haute-Charente, le collège Jean-Michaud et la DSDEN16. À lieu singulier – la salle au-dessus du marché de la commune de Terres-de-Haute-Charente –, présentation inédite : l’exposition met en jeu le mode de présentation des oeuvres et sème le doute entre lieu d’exposition et lieu de vente.
« Supermarché », du lundi 4 mars au vendredi 12 avril, marché couvert - Terres-de-Haute-Charente, Roumazières-Loubert (16270). www.frac-poitou-charentes.org
Étouffées et contraintes par le poids de normes écrasantes, ces « incorrigibles et rebelles » des siècles derniers ont fini actrices de changements sociaux. Dévoilant des figures féminines jugées immorales de 1840 aux années 2000, « Mauvaises filles » s’appuie sur une scénographie dynamique. À côté de saisissantes photos d’archives, l’exposition invite à un jeu de l’oie incarnant diverses « personnalités » (vagabonde, fille-mère, fugueuse, crapuleuse…) et lieux de perdition (fête foraine, guinguette), de coercition (internat, prison), de soumission (maison close, foyer).
« Mauvaises filles - Incorrigibles et rebelles xixe-xxie siècles », jusqu’au dimanche 28 avril, château de Cadillac, Cadillac-sur-Garonne (33410).
Le madd-bordeaux consacre une exposition à un mode d’éclairage devenu, au fil des siècles, constitutif de l’identité culturelle du Japon et dont la fabrication a été reconnue « artisanat traditionnel » par le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie. Il s’agit des chōchin, ces lanternes constituées d’une structure en bambou recouverte de papier, que la légèreté semble condamner à une vie éphémère. À travers objets, estampes, photographies et films, l’exposition présente leur fabrication et l’évolution de leur usage, leur place dans la mythologie et les rituels japonais, et leur adoption par les designers depuis les années 1950.
« As movable as butterflies - Les chōchin du Japon », jusqu’au dimanche 19 mai, musée des Arts décoratifs et du Design. madd-bordeaux.fr
Pour sa troisième édition, le festival de film documentaire Passagers du Réel met à l’honneur Agnès Varda. Avec une quarantaine de films à son actif, la cinéaste ne cesse d’étonner en livrant une oeuvre en perpétuel mouvement qui se moque bien des frontières établies. La manifestation propose sept ciné-débats, trois jours de rencontres ainsi qu’une carte blanche au festival Jean Rouch de Paris. Organisé par la Troisième Porte à Gauche, il se déroule entre la bibliothèque Mériadeck, le cinéma Utopia, le marché des Douves ainsi qu’au local de l'association.