Cheikh Saïd Salhi (1902-1986) ou le dévouement sincère pour l’Algérie

par Mihoubi Rachid

Cheikh Saïd Salhi (1902-1986) ou le dévouement sincère pour l’Algérie dans Divers arton9158-c1530

A Beni Yaâla (ou Ith Yaâla, appellation locale de cette merveilleuse contrée de la wilaya de Sétif), l’un des aspects qui distingue les habitants a été leur résistance opiniâtre contre l’oppression coloniale et la politique d’assimilation entreprise par la l’administration française (comme ailleurs dans toute l’Algérie) est justement représenté par leur capacité à veiller jalousement sur la préservation de leurs us et coutumes ainsi que leur attachement indéfectible à leur patrie, l’Algérie, et à leur religion, l’Islam.

La région a constamment été un vivier de la culture combattant l’ignorance et l’analphabétisme par tous les moyens. Les mosquées des villages (certains en comptaient même deux), les zaouias comme celle des Ath Querri (perchée au sommet du djebel Sidi-Yahia), ainsi que les imams et les chouyoukhs ont joué un rôle prépondérant dans la préservation de l’âme religieuse et du savoir dans cette région berbérophone.

Emergence d’un savant dévoué

Parmi les illustres savants qui ont particulièrement marqué par leurs empreintes la région et dont l’activité s’est étendue ailleurs, en Algérie, le cheikh Saïd Salhi occupe une place à part. Ce remarquable savant naquit au village de Guenzet (actuellement chef-lieu de daïra et de commune), en 1902, au sein d’une famille de lettrés. Dès son jeune âge (comme c’est la coutume au sein de la population locale), il fréquenta l’école coranique pour apprendre le saint Coran à l’âge de onze ans. Son maître était un très proche parent, puisqu’il s’agissait de son oncle paternel, cheikh Arezki Salhi, qui lui inculqua le savoir et la connaissance en langue arabe. Plus tard, cheikh Saïd Salhi le remplaça son oncle comme enseignant coranique et de la langue arabe, à sa mort, en 1930. Il resta fidèle à la ligne tracée par son prédécesseur et maître, en continuant à enseigner dans son village et à éclairer ses semblables, tout en jouissant d’un respect immense et mérité dans la région et dans les proches localités : Lafayette (actuellement Bougâa), Beni Ouarthilène (nord de Beni Yaâla et village natal de cheikh El-Fodhil El-Ouarthilani), Zemmoura (sur l’autre versant des Bibans et qui fait face aux plaines de Bordj-Bou-Arréridj) etc.

Cheikh Saïd Salhi et l’Association des ulémas algériens

Quand fut fondée l’Association des ulémas musulmans algériens, à Alger, en 1931, il y adhéra sans réserve et fut l’un de ses animateurs les plus actifs, tout en restant discret et plein d’humilité.
Par ailleurs, sa notoriété et son dynamisme au sein de cette institution religieuse lui permirent de représenter ses collègues de l’Association lors de la réunion tenue le 21 février 1937, à Paris, à la demande du penseur arabe, l’émir Chekib Arslan, auteur notamment du fameux manifeste paru vers 1934), Limadha taakharra El-Mouslimoune oua limadha taqaddama gheïrouhoum (Pourquoi les musulmans sont arriérés et pourquoi les autres ont progressé). Cette importante rencontre dans la capitale française avait pour but de rapprocher les nationalistes algériens et de faire disparaître la discorde entre les militants du parti de l’Etoile nord-africaine et l’Association des ulémas. Parmi les personnalités présentes à cette rencontre — outre cheikh Saïd Salhi — Messali Hadj, le leader de l’ENA, et cheikh Fodhil El-Ouarthilani. Les désaccords entre les deux formations nationalistes ont vu le jour, certainement, après le Congrès musulman de 1936 qui a eu lieu au Stade municipal (actuellement stade du 20-Août 1956) d’Alger, suite à la demande du gouvernement français du Front populaire (à ne pas confondre avec le Front national ou FN du tristement célèbre Jean-Marie Le Pen) dirigé, alors, par Léon Blum aux formations nationalistes de présenter une charte commune contenant leurs propositions et suggestions communes.
Dans le cadre de la solidarité avec les Arabes de Palestine – sous occupation britannique à cette époque – qui devaient faire face aux visées expansionnistes des juifs sionistes qui menaient des offensives et des attaques terroristes contre les populations pacifiques, cheikh Saïd Salhi avait fourni d’immenses efforts pour récolter les dons et les aides pour la cause arabe des habitants palestiniens.

Une reconnaissance méritée pour un militantisme inlassable

Sous sa direction et sur ses conseils, beaucoup de talebs des Beni Yaâla furent orientés et dirigés – afin de poursuivre leurs études —vers les centres locaux du savoir mis en place par les ulémas, sur Constantine, la ville natale de cheikh Abdelhamid ibn Badis. Ce dernier, sur invitation de cheikh Saïd Salhi, rendit visite à la la région de Guenzet le 30 août 1937. Le souvenir de cette visite est resté vivace dans la mémoire de la génération de l’époque et eut comme conséquence de donner une impulsion accrue à l’élargissement de l’enseignement de la langue arabe et de l’accroissement du savoir au sein de larges franges de la population. Une école libre (ou médersa) fut fondée, en 1944, mais les autorités coloniales françaises ont vite fait de la fermer à l’issue des mémorables manifestations pacifiques du 8 mai 1945, dans l’est algérien, particulièrement à Sétif, à Kherrata, Guelma…, auxquelles la région de Beni Yaâla participé de façon notable.

Le rôle de cheikh Saïd Salhi au sein de l’émigration algérienne en France

L’Algérie a vu émigrer des centaines de milliers d’individus parmi sa jeune population (depuis le début du XXe siècle) fuyant la misère tenace et la répression féroce de l’administration coloniale. Une forte colonie d’immigrés algériens se constitua, en France, et formée d’un prolétariat serviable et corvéable à la merci des patrons d’usines, de mines et du capitalisme métropolitain. Craignant la déculturation pour leurs nombreux compatriotes vivant dans un environnement hostile, aux normes sociales, culturelles et religieuses différentes des leurs et de la patrie qu’ils avaient dû quitter, forcés et contraints par les pénibles conditions de vie imposées par l’impérialisme français, les membres de l’Association des ulémas mit en métropole des structures adéquates (une trentaine de médersas et de clubs) destinées à aider les émigrés algériens et à les encadrer. Quelques-uns de leurs dirigeants partirent en France et parmi eux, cheikh Fodhil El Ourtilani (de Beni-Ouarthilène, situé à une courte distance de Guenzet) et l’autre était cheikh Saïd Salhi.

La période de la Révolution de Novembre (1954-1962)

Après deux séjours, en France, entrecoupés de retours au pays, cheikh Saïd Salhi fut envoyé par l’Association dans l’Ouest algérien où il était chargé d’étendre l’activité des Ulémas dans la région (Sig et ses environs, puis Oran, Tlemcen) à partir de 1950 jusqu’en 1956.
Entre-temps, il avait construit une médersa comprenant cinq classes à Guenzet que fréquentaient les jeunes garçons et les filles du terroir. Mais, les autorités coloniales procédèrent à sa fermeture définitive avant de l’incendier avec toute sa riche bibliothèque qui partit en fumée et perdue à jamais.
Cheikh Saïd Salhi fut incarcéré plusieurs fois, pour son activisme politique et culturel en faveur de l’indépendance de la patrie, mais il continuait inlassablement son combat, fort de ses principes et de ses convictions profondes. Tour à tour, il connut l’emprisonnement à Lafayette (actuelle Bougaà), Djenane Bourzag, Coudiat (Constantine), El Harrach (Alger), Aïn Defla et dans plusieurs prisons dans les villes de l’ouest, jusqu’à la libération du pays, en 1962.

Après l’indépendance…

Durant la période post-indépendance, il fut chargé, notamment, de la gestion de Dar El-Hadith (Tlemcen) jusqu’à la fin de l’année 1965.
Invité par le roi Hassan II pour une série de conférences au Maroc, il y laissa une très forte impression chez ses invités et chez tous ceux qui avaient assisté à ses cours et à ses prêches dans les mosquées et les clubs littéraires du royaume chérifien.
En Algérie, il fut désigné vice-président du Haut conseil islamique, poste qu’il occupa jusqu’à sa retraite, en 1972. Quatorze ans après, il décéda à l’âge de 76 ans et fut enterré dans le cimetière de Chéraga, près d’Alger, après une vie de militant consacrée entièrement à lutter contre l’ignorance, l’analphabétisme et le colonialisme et pour servir sa religion, l’Islam, et son pays, l’Algérie.

Source :   http://www.setif.info/article9158.html



Tahar Gaïd, à propos de la femme dans l’Islam

Tahar Gaïd, à propos de la femme dans l’Islam : “Mettre un terme à l’idée de la supériorité de l’homme sur la femme

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«Le Coran reconnaît à la femme des droits inconditionnels dans le domaine public et familial. Des droits qui sont aussi anciens que l’islam lui-même», a indiqué hier, Tahar Gaïd, écrivain et chercheur dans les aspects théoriques et pratiques de l’islam. Cet érudit qui animé une conférence sur «L’homme et la femme dans le Coran», organisée par le Haut conseil islamique, a appelé à mettre fin à l’idée de la supériorité de l’homme sur la femme. Pour le conférencier, les anciens commentaires du Coran ont été faits par des hommes. Ces derniers ont essayé de tirer avantage vers eux. Et aujourd’hui, ces mêmes commentaires, qui ont été faits selon lui dans un milieu patriarcal, sont repris ; or le Coran a libéré la femme.
«Dieu a favorisé les uns par rapport aux autres, certes, mais certains disent que le Créateur a favorisé les hommes au détriment des femmes. Ce qui est faux. Dieu a favorisé même les hommes par rapport à d’autres hommes.» Le conférencier a cité un autre exemple. Celui du mot «frapper» qui existe dans le Coran, mais qui a plusieurs sens. «Certains disent que parfois, il faut frapper la femme. Personnellement, je préfère le sens d’éloigner, écarter, admonester, mais pas frapper au sens propre du mot», a-t-il expliqué. «Le Coran nous dit suivez ce que vous dit le Prophète, et abstenez-vous de ce qu’il vous interdit. Et le Prophète n’a jamais frappé ses femmes, pourtant elles se sont révoltées parfois contre lui.» Concernant la création de la femme, le conférencier a rejeté l’idée qui parle de la création de la femme à partir de la côte d’Adam. Pour lui, cette idée est tirée d’histoires juives, puisque le Coran nous apprend que la femme a été créée de l’âme. «Dans les premiers commentaires, il y a beaucoup d’histoires juives qu’on retrouve dans la Bible et le Talmud, et les premiers commentateurs de l’islam se sont inspirés de ces anecdotes qui se sont perpétuées dans le temps et qu’on continue à répéter. Il faut changer ces idées surannées et poser le problème de l’égalité, en dépit des différences qui existent entre les deux sexes», a-t-il conclu.

Salima Ettouahria

http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/41666



Si Youcef Lalaoui

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Photo prise lors de la réunion de la zone II en novembre 1961, à Beni Ksila. Au milieu le colonel Mohand Oulhadj. A sa droite le lieutenant Si Mouloud, Le capitaine Si Youcef Lalaoui et l’aspirant Djoudi Attoumi. A sa gauche, le capitaine Bouaouina Amira, l’adjudant Bachir Djeroud et l’adjudant Naceri Allaoua

Source : http://memoria.dz/galerie/190



Le chahid Tayeb Belazzoug

DE LA VENTE DES ARMES À LEUR MANIEMENT
Le chahid Tayeb Belazzoug

S’il y a un nom à retenir à Beni Laâlam, à Zemmoura, durant la guerre libération, c’est incontestablement celui de la famille Belazzoug. Ses empreintes sont indélébiles et étroitement liées aux huit années de lutte contre l’occupant. L’histoire de cette famille, dont le tribut payé durant cette période est extrêmement lourd, se raconte toujours dans une région très tôt prise dans l’engrenage de la répression coloniale.

En fait, c’est bien avant le déclenchement de l’insurrection armée que cette famille commence à avoir des démêlées avec l’armée française. Le passage à l’action armée, le 1er novembre 1954, a exacerbé la pression sur les Belazzoug surveillés de près. Tayeb Belazzoug, vendeur d’armes, écumait les régions de Bordj Bou Arréridj, M’sila et Bejaïa pour écouler sa marchandise. Un vendeur d’armes à cette époque ne pouvait passer inaperçu ni s’occuper de son commerce dans la quiétude. Quelques mois après le soulèvement armé, le village de Béni Laâlam est étroitement surveillé. La présence de l’armée française dans les parages ne dissuade pas Tayeb, déjà pris par la fièvre du maniement des armes. Sa femme Ghaïa Rejdel, nonagénaire, se rappelle cette époque malgré le poids des années : « Mon mari, de caractère dur, vouait une haine viscérale à l’occupant. La présence des soldats français dans la région le rendait nerveux, prêt à appuyer sur la gâchette. » Un comportement prémonitoire comme si Tayeb Belazzoug savait que son destin était déjà tout tracé.

Contacté par le FLN pour approvisionner le maquis en armes et en munitions, il saute sur l’occasion. Sur instruction de l’ALN, il est, au début de l’année 1955, uniquement chargé de l’approvisionnement. Une mission extrêmement dangereuse que Tayeb a acceptée. C’est là justement le tournant dans la vie de ce moudjahid, tombé au champ d’honneur, les armes à la main.

Un jour de cette même année, sa maison est prise d’assaut par des hommes inconnus mis au parfum de son activité. « Ils sont venus réclamer des armes. Tayeb les a mis en joue et les a enjoints de s’éloigner de sa maison. Les deux hommes s’approchaient de plus en plus. Mon mari ouvre le feu et blesse l’un d’eux qui s’écroule au sol », relate sa femme Ghaïa qui, ce jour-là, était à ses côtés et l’encourageait à mourir en homme. « Mout ouaqef », lui disait-elle tout en s’occupant de l’alimenter en munitions pour faire face à ces assaillants. À partir de cet instant, Tayeb Belazzoug, qui, en plus de Ghaïa, avait deux autres femmes, a pris le chemin du maquis. Il était le premier des Belazzoug à ouvrir le bal pour les autres membres de sa famille. Amirouche, H’mimi et Aissa El Boundaoui, ont, certes, volé à son secours, mais la décision de Tayeb est irréversible. Depuis cette date, il ne venait que rarement rendre visite à sa famille. Très méfiant, il ne faisait confiance à personne.

En 1957, lors de l’une de ses rares visites, en compagnie de sept autres djounoud, un harki les dénonce. « Vigilant et méfiant, mon défunt mari a pris le soin de distiller une fausse information sur leur lieu de rencontre », raconte encore Ghaïa. L’armée française menée en bateau a investi le faux lieu mais aucune trace de Tayeb et de ses compagnons. Se rendant compte qu’ils ont été floués, les soldats français se sont accrochés avec Belkacem Redjouh et son fils Abderrahmane qui faisaient le guet. Avant de tomber sous les balles ennemies, ils se sont vaillamment défendus et en même temps ont averti les autres de la présence des éléments de l’armée françaises. C’était là la dernière fois que Tayeb a vu les siens.

Valeureux moudjahid de la Wilaya III, il a côtoyé de braves combattants, à l’image de H’mimi, le fidèle compagnon de Amirouche, et de plusieurs autres de sa famille qui l’ont rejoint au maquis tels Driss, Mohamed, Si El-Khatir, tous tombés au champ d’honneur. En fait, pas moins de 34 membres de cette famille se sont sacrifiés pour que l’Algérie recouvre son indépendance. Cette famille a tout perdu durant la guerre, maisons et oliviers, il ne lui restait plus rien que défendre son honneur et celui de son pays. Les Belazzoug l’ont fait avec bravoure et un courage inégalé comme l’a fait Mohamed Belazzoug qui, à lui seul, a livré bataille à une armée de soldats et a fini par en abattre sept avant de tomber glorieusement sous les balles ennemies. Son aîné Tayeb est lui aussi mort au champ de bataille en 1958, à Chikbou, dans la Soummam. Son cousin Layache a subi le même sort dans la même bataille. C’est dire tout le sacrifice consenti par cette famille qui a donné les meilleurs de ses fils pour l’indépendance de l’Algérie. Jusqu’à l’heure actuelle, sa famille ignore le lieu de son enterrement malgré les multiples recherches effectuées par ses fils.

Par Assem MADJID
Le chahid Tayeb Belazzoug memoria06-023

http://memoria.dz/sep-2012/figures-historiques/la-vente-des-armes-leur-maniement



Semi-marathon Ith Lalem – Ith Yaâla : victoire de Issam et Laroum

Plus de 300 athlètes venus de plusieurs villes d’Algérie (Alger, Annaba, Sétif, Oran, Aïn Defla, Béjaïa, Laghouat, Tiaret) ont participé au 2e semi-marathon international des montagnes d’Ith Lalem et d’Ith Yaâla, organisé par Sport Events International à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance.

Deux Espagnols venus d’Alger ont pris part à cette manifestation organisée dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj entre la localité de Beni Lalem et celle de Tassameurt, lieu d’arrivée des concurrents. D’autres étrangers, au nombre de 15, ont été invités par le promoteur à ne pas s’y rendre pour des raisons techniques. Malgré la chaleur du matin, les athlètes n’ont pas eu de difficultés pour parcourir les 10 km prévus dans le programme avec un circuit à travers les montagnes de cette région.
L’autre tronçon, Guenzet-Harbil, prévu dans la wilaya de Sétif, a été annulé en dernière minute par les autorités de cette contrée. Malgré cet aléa, l’organisateur, en accord avec le wali de Bordj Bou Arréridj, a mis en place un excellent itinéraire très pratique pour ce genre de course à pied.

Les autorités de la capitale des Bibans, à leur tête le wali, Azzedine Mecheri, ont mis tous les moyens pour la réussite de cette manifestation au niveau des localités éloignées et la population d’Ith Lalem a été mobilisée grâce à ses associations ayant réalisé un effort remarquable quant à l’organisation du séjour des athlètes où ces derniers étaient logés au niveau d’un établissement scolaire confortable et une parfaite restauration assurée.
Les services de la Gendarmerie nationale et la Protection civile ainsi que la DGSN ont été à la hauteur pour cet événement.
Les sponsors de la manifestation, groupe Condor et fromagerie Le Berbère, ont remis des prix à plusieurs lauréats. Ce semi-marathon des montagnes d’Ith Lalem et d’Ith Yaâla a été remporté par le Bordji Issam Kherief chez les hommes et la Annabie Laroum Houda chez les dames.
K. G.

http://elwatan.com/sports/semi-marathon-ith-lalem-ith-yaala-victoire-de-issam-et-laroum-12-07-2012-178127_110.php

 



2éme semi marathon des montagnes- Ith Yaala

montagnes ith yaala

 



Aït Yaâla – 2e semi-marathon international des montagnes

Aït Yaâla

2e semi-marathon international des montagnes

Par : Rubrique Sportive

Sur l’initiative de Abdelkader Zoukh, wali de Sétif, ayant souhaité la domiciliation de la seconde édition du semi-marathon international des montagnes d’Aït Yaâla au niveau des localités de Béni Lalem (BBA), Guenzet et Harbil pour développer le sport et encourager les jeunes à la pratique de la course à pied. Sous le haut patronage du wali de Bordj Bou-Arréridj et celui de Sétif, le comité d’organisation de cet événement, composé des présidents d’APC de Tassameurt, de Guenzet et de Harbil ainsi que de directeurs des différentes structures opérationnelles, a tenu deux réunions durant cette semaine pour la gestion des différents aspects liés à l’organisation ;  tout semble aller bon train pour l’ensemble des communes devant accueillir les athlètes de cette édition. Le promoteur, Abdelmadjid Rezkane, manager général de Sport Events international nous l’a aussi confirmé. “tout est prêt pour le départ de cette fête sportive organisée à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance nationale”. Au cours de la dernière réunion, tenue cette semaine à Guenzet, sous la présidence du chef de daïra de cette région, et en présence de l’ensemble des présidents d’APC concernés par le passage du semi-marathon, nous avons enregistré une forte participation des athlètes de cette région. Les APC ont mis à la disposition de l’organisation les maisons de jeunes pour l’enregistrement des engagements à partir du 20 juin jusqu’au 6 juillet prochains.
Le départ du 22 km aura lieu devant la stèle des chouhada de la famille Benzzoug à Béni Lalem. et celui du 10 km se déroulera à Guenzet. L’arrivée des courses est fixée devant la stèle du chahid Bougara à l’entrée de la commune de Tittest. L’APC de Hammam Guergour prévoit également une réception pour l’ensemble des athlètes avec une animation dirigée par des troupes folkloriques de cette région. Pour l’hébergement des athlètes venant de l’intérieur du pays, l’organisation a prévu deux sites pour accueillir les participants à l’école primaire de Béni Lalem et au CFPA de Guenzet.
Enfin, l’organisateur nous annonce la participation d’une trentaine d’étrangers venus  d’Autriche, d’Allemagne, du Mali, de Hongrie, de France, de Suisse, d’Angleterre, d’Ukraine, d’Espagne et de Belgique.

Source : http://www.liberte-algerie.com/sports/2e-semi-marathon-international-des-montagnes-ait-yaala-179481



Semi-marathon d’Ith Yaâla – La commune se prépare

Semi-marathon d’Ith Yaâla - La commune se prépare

Les préparatifs du 2e semi-marathon, et du 10 km de d’Ith Yaâla qui auront lieu le 5 juillet  vont bon train.

Selon l’organisateur, Abdelmadjid Rezkane, différentes commissions ont été mises en place dans le but d’accueillir les participants.
A un mois de cette manifestation, les inscriptions via le site de «sport évents» sont toujours ouvertes. A cette occasion, même la maison des jeunes de la commune de Guenzet fera aussi office de bureau d’inscription. L’APC, à sa tête le Dr Benadouda, s’est mobilisée aux côtés des organisateurs en vue d’apporter sa contribution.

En marge de cet événement sportif et culturel, des conférences seront animées par d’éminentes personnalités politiques et culturelles. D’autres animations seront au menu au niveau des villages environnants. Ces derniers seront le point de ravitaillement pour les coureurs. Les autorités de la wilaya et de la daïra ont adressé un message de soutien aux organisateurs.

Y. T.

Source : http://elwatan.com/sports/la-commune-se-prepare-04-06-2012-173384_110.php

 



Patrimoine à sauvegarder



Brahim Bellali, un artiste enraciné dans les montagnes des Ith Yala

Brahim Bellali, un artiste enraciné dans les montagnes des Ith Yala

Le chanteur kabyle Brahim Bellali est un artiste comblé. Et cela est perceptible dans ses chansons. Il se dégagent, en effet, une paix et une sérénité de ses compositions.
Bellali, qui s’est établi dans la ville des bords de la Seine depuis les années cinquante, a eu vie pleine. Il a même apporté sa contribution au sein de la Fédération FLN de France à la lutte de libération. Dans la ville aux mille lumières, il a côtoyé du monde, des artistiques bien sûr, ce qui lui a permis de connaître un bon nombre d’artistes algériens, maghrébins et certains du Machrek, comme le chantre de la mélodie amoureuse Farid El Atrache. Dans les tumultueuses années de feu déclenchées par la Fédération FLN de France pour la liberté et la dignité, il a rencontré, en 1956, Cheikh Missoum, Cheikh Arab Bouyezgarène, Farid Ali. La même année, il a acquis un luth et a pris des leçons de solfège à Clichy (Paris). Ce qui lui a ouvert la voie vers la chanson pour côtoyer et travailler plus tard avec Slimane Azem, Kamel Hamadi, Cherif Kheddam. Rabie, de son vrai prénom, a traversé la Méditerranée les poches vides mais la tête pleine. Il est parti des Ith Yala de Guenzet vers tamourth irroumiène (le pays des Français ou romains par comparaison avec l’héritage culturel ancestral) avec, comme seul bagage, la culture de ses ancêtres, chez qui la vie suit un processus strictement codé comme elle l’est chez tous les Kabyles des rudes montagnes. Bellali a hérité d’une culture où le verbe et les mots ont une importance fondamentale. L’insinuation est la méthode du narrateur des légendes et des mélancolies amoureuses. En effet, chez les Berbères, l’artiste ne dit pas tout ce qu’il veut mais use de métaphores ciselées pour clamer son amour à celle objet de ses rêves. Cela s’entend dans les mélodies de Bellali qui chante également la vie avec ses hauts et ses bas. Il a commencé sa carrière en 1959, comme choriste avec une troupe kabyle à Radio France sous les ordres du grand de la chanson kabyle, Cherif Kheddam. Au début des années 1960, il a produit son premier disque chez la «Voix du Globe» avec deux chansons sur l’exil intitulées Rouh Ayéthri (Part étoile filante) et Lemghiba (l’Absence). Depuis, le répertoire de Bellali s’est enrichi d’une cinquantaine d’œuvres. Il a également partagé la scène au cours de galas avec d’autres stars de la chanson kabyle, notamment Cherif Kheddam, Akli Yahyatène, Allaoua Zerrouki, Salah Sadaoui. Précisément, le chanteur fils des Ith Yala cherche un éditeur local pour rééditer deux albums Attasse Llayoud et Lemghiba, comprenant 12 chansons chacun. Mais c’est son nouvel album qui lui tient vraiment à cœur. C’est un véritable retour aux sources pour Dda Rabie. En effet, la principale chanson est un vibrant hommage à sa région des Ith Yala, mais surtout un hommage aux héros de la localité qui ont fait honneur pays. «J’ai noté que les Ith Yala, qui ont beaucoup donné à la liberté et à la dignité de l’Algérie, ne bénéficient pas de l’attention méritée. A la veille de la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance, j’apporte ma modeste contribution pour remédier à cet oubli», nous confiera-til, non sans cacher sa fierté à composer ces psaumes chantés à la gloire des martyrs. Sa liste est en effet longue. Elle va de Malika Gaïd à M’hamed Bougara en passant par Khelifa Boukhalfa, Debbih Cherif, Arezki Kihal. L’artiste Bellali souhaite que la nouvelle génération attache plus d’importance aux anciennes chansons qui donnent plus d’importance au verbe représentant la véritable identité culturelle.

Abachi L. Le Soir d’Algérie du 26/11/2011



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