samedi 18 mai 2024
LA LANGUE AU CHAT...
"késaco-481" A B C D E F |
A = Cotinga pompadour (Xipholena punicea) est un oiseau qui appartient à la famille des Cotingidés.
B = Le Miro incarnat (Petroica rodinogaster) est une espèce de passereaux de la famille des Petroicidae.
C = Le Diamant de Kittlitz, Diamant tricolore ou Pape de Kittlitz (Erythrura trichroa) est une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des Estrildidae.
D = Le Bruant huppé (Emberiza lathami) est une espèce de passereaux de la famille des emberizidés.
E = Le Guit-guit saï (Cyanerpes cyaneus) est une espèce de Guit-guit, petit passereau de la famille des Thraupidae.
F = Le Loriot pourpré (Oriolus traillii) ou loriot purpurin, est une espèce de passereau de la famille des Oriolidae.
********************************
À vos encyclopédies (ou Google) si vous voulez en apprendre davantage sur ces superbes oiseaux...
Une recette de "lapin"... (proposée par Yzus)
"COELHO À TRANSMONTANA"
(LAPIN À LA TRANSMONTANA)
Pour 4
personnes
-1 lapin de 1,2 kg environ
- 100 g de poitrine demi-sel
- 300 g de pommes de terre
- 300 g de jeunes carottes
- 300 g de fèves fraîches écossées
- 3 dl de vin blanc
- 0,5
dl d'huile d'olive
- 1 petite cuillerée de piment doux en poudre
- 1 feuille de laurier
- 1 gousse d'ail
- 1 oignon
- Sel
- Poivre
vendredi 17 mai 2024
Où nous mène la prose ... Il n'y a que des JEUNES COMME NOUS qui pouvons comprendre !!!. Envoi de Battine
"Nous étions vingt, sans Scotto, qui était absent.
Jean, du jardin, sortit avec son beau vélo, et Thierry, l'ermite sortit enfin de chez lui.
Nous sommes partis tranquillement, Jean-Paul roulant bon train, mais à la première côte, Edith piaffe d'impatience, alors que Sophie démarrait Claude sautait dans sa roue, Françoise, hardie, les suivait, alors que derrière Charles trainait .
Je voyais Yves montant la côte et Jean-Jacques debout sur ses pédales, alors qu'Alain, de long en large, zigzaguait sur la route.
Puis je dis à mon copain : "Allez André, pousse".
Olivier, mine de rien, suivait tranquillement, Sylvie, têtue, s'accrochait et Simone s'ignorait d'un tel talent de grimpeuse.
Puis la descente arriva . Ayant peur, Pierre freinait, et, malheureusement, il y eu une chute, Georgette plana par dessus son vélo, Mathilde saignait au genou, Paul, vers l'aine , avait mal à la jambe, David, douillet, gémissait et Colette brossait son beau maillot.
C'est alors que Johnny a l'idée de s'arrêter. Alice donna à boire à ses amis, Jean-Marie, Perrier à la main, se désaltérait, quant à Gérard, de par Dieu, jura qu'on ne l'y reprendrait plus.
Mais puisque Dieu le voulut , tout se termina pour le mieux.."
MUSÉE du "carédar"... [STRUDWICK-Un fil d'or_1875]
John Melhuish STRUDWICK (1849-1937) "Le fil d'or"_1875 Huile sur toile. () Tate Collection, Londres. (Actuellement en prêt au Louvre, Lens.) |
"carédar-605" |
John Melhuish STRUDWICK (1849 - 1937) est un peintre britannique appartenant au préraphaélisme. Les œuvres de John Strudwick sont proches de celles d'Edward Burne-Jones, dont il est le disciple, par "le même désir de faire revivre ce que la peinture des anciens maîtres a conservé de beauté saisissable pour nous". Il expose principalement à la Grosvenor Gallery et à la New Gallery. Un de ses tableaux, (Circé et Scylla) est retenu lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889.
Il se marie avec Harriett Reed en 1879, le couple a une fille, Ethel Strudwick, enseignante et directrice de la St Paul's Girls' School.
jeudi 16 mai 2024
L'instant "poésie"...
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans
J'ai
plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Un gros meuble à
tiroirs encombré de bilans,
De vers, de billets doux, de procès,
de romances,
Avec de lourds cheveux roulés dans des
quittances,
Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
C'est
une pyramide, un immense caveau,
Qui contient plus de morts que la
fosse commune.
- Je suis un cimetière abhorré de la lune,
Où
comme des remords se traînent de longs vers
Qui s'acharnent
toujours sur mes morts les plus chers.
Je suis un vieux boudoir
plein de roses fanées,
Où gît tout un fouillis de modes
surannées,
Où les pastels plaintifs et les pâles
Boucher,
Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.
Rien
n'égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les
lourds flocons des neigeuses années
L'ennui, fruit de la morne
incuriosité,
Prend les proportions de l'immortalité.
-
Désormais tu n'es plus, ô matière vivante !
Qu'un granit
entouré d'une vague épouvante,
Assoupi dans le fond d'un Saharah
brumeux ;
Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
Oublié
sur la carte, et dont l'humeur farouche
Ne chante qu'aux rayons du
soleil qui se couche.
Charles Baudelaire
(1821-1867)
Recueil : Les fleurs du mal (1857).
mercredi 15 mai 2024
mardi 14 mai 2024
Des copains d'école 😘
Révoltés par l’annonce de la fermeture d’une classe de leur école, les parents d’élèves du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) de Notting-Voyer-Hermelange, en Moselle, ont eu une idée originale. L’inspection de l’Éducation nationale réclame en effet aux trois communes un minimum de 98 élèves pour garder la cinquième classe de leur école ouverte à la rentrée prochaine.
Or, il manque quatre élèves sur la liste. Pour remplir les trous, les parents d’élèves ont décidé d’inscrire quatre moutons à l’école, lesquels ont gentiment été prêtés par un agriculteur local. Les démarches ont été faites dans les formes. Chaque animal a deux parents, une adresse et une date de naissance. Ils ont même été nommés avec un nom et un prénom : John Deere, Valériane Deschamps, Phil Tondus et Marguerite Duprès. Les dossiers dûment complétés ont été envoyés à l’Éducation nationale par la mairie, également participante de la mobilisation.
lundi 13 mai 2024
Rencontrées à la Crucichja
Lavande des Stécades - U piumbone : Elle fait des fleurs mauves qui sentent fort. On en faisait des fumigations. Les ânes en raffolent. Quand elle brûle, elle crépite. C'est pourquoi on l'appelle plomb.
Thym corse - Erba barona : Plante aromatique. Elle est surtout utilisée en cuisine pour parfumer les sauces et les soupes. Il vaut mieux la cueillir jeune avant qu'elle ne fleurisse. On la prend en tisane pour aider à la digestion.
Le Peucédan de Corse - Ruta corsica DC : Il constitue une plante endémique de la Corse. Il est protégé aux niveaux national et international. C'est un facteur déterminant dans la croissance du papillon endémique Corso-Sarde papillon hospiton. Son feuillage finement découpé ressemble beaucoup à celui du fenouil
TRUCS DE GLYCÉRINE...
Si beaucoup connaissent les bienfaits de la glycérine végétale pour la peau ou encore les cheveux, cet ingrédient peut s'avérer être très efficace pour conserver un intérieur propre et éviter l'accumulation de poussière.
Comment faire son nettoyant maison pour dépoussiérer les meubles ?
Pour cela, rien de plus simple ! Il suffit de se procurer de la glycérine végétale et de l'eau :
Mélangez une cuillère à soupe de glycérine végétale dans un 1 litre d'eau.
Faites tremper un chiffon propre dans le mélange durant 10 minutes environ.
Essorez et laissez sécher le chiffon.
Passez le chiffon sur les surfaces poussiéreuses.
Grâce à cette recette de ménage maison, finies les substances nuisibles liées à la poussière sur les meubles. "Ce produit miracle crée une barrière repoussant la poussière, rendant ainsi les surfaces nettes pour une durée prolongée".
dimanche 12 mai 2024
À la demande de Y.
Solution du sudoku + du 8 mai
L'instant "classique"... [Nabucco : Va pensiero (Riccardo Muti)]
samedi 11 mai 2024
LA LANGUE AU CHAT...
Une recette de "cabillaud"... (envoi d'Yzus)
Ingrédients pour 6 personnes :
- 1,2 kg de cabillaud (de préférence dos, en un seul morceau)
- 800 g de pommes de terre (amandine)
- 3 oignons
- 4 tomates
- 3 citrons (bio)
- Ail
- Huile d'olive
- Thym
- 1 verre de blanc sec
- Sel et poivre
Préparation :
Préchauffer le four à 180°c (th.6)
Cuire les pommes de terre à la pelure. Quand elles sont cuites, les peler, les couper en tranches. Éplucher les oignons, les couper en fines tranches. Peler les tomates et les couper également en tranches fines. Couper les citrons en tranches fines.
Éplucher l'ail, enlever le germe et l'émincer finement.
Huiler le fond d'un plat allant au four. Poser les pommes de terre,
les recouvrir de rondelles d'oignons, de tomates et de citrons. .Saler et poivrer. Ajouter du thym frais, et l'ail. Huiler allègrement. Mettre au four 30 à 40 minutes.
Sortir le plat du four, et poser le morceau de cabillaud sur ce mélange qui sent déjà très bon. Ajouter 1 verre de vin blanc, recouvrir le poisson de rondelles de citron, de thym, saler et poivrer. Remettre au four 25 à 30 minutes. Sortir du four.
Apporter le plat directement sur la table.
"Pour moi, c'est un souvenir de Corse ! C'est un régal absolu !! Tout est dans la fraîcheur du poisson ! Annette"
(Source : 5 drôles de sœurs en cuisine Les recettes d'une famille du Nord Nord Compo 2019)
Vin d'accompagnement : celui de la recette.
vendredi 10 mai 2024
MUSÉE du "carédar"... [DOIG-Deux arbres_2017]
Peter DOIG (1959...) "Deux arbres"_2017 Huile sur toile. (240 cm X 355 cm) The Metropolitan Museum of Art, New York. |
Peter Doig s’intéresse à la manière dont les événements de la vie réelle imposent leur marque sur le temps et dépassent leur état matériel. En cela, il perpétue une tradition développée au XIXe siècle, dans laquelle les artistes délaissaient un principe de représentation fidèle au profit d’une interprétation sensible de la réalité.
Peter DOIG, né le 17 avril 1959 à Édimbourg, est un peintre contemporain britannique d'origine écossaise. Il est devenu en 2007 l'un des peintres contemporains les plus cotés du monde (en 2017, le deuxième derrière Jean-Michel Basquiat). Il vit et travaille à Trinidad.
"carédar-604" |
Citations de Peter Doig :
"La peinture, en grande majorité, est conceptuelle. Je veux dire que toute peinture résulte d'un processus mental. L'art conceptuel se contente de supprimer ce qui se rapporte au plaisir de regarder — la couleur, la beauté, toutes ces dimensions-là."
"Regarder le monde non à travers les yeux du peintre mais à travers ceux de la peinture."
jeudi 9 mai 2024
mercredi 8 mai 2024
Les mots de ma vie de Bernard Pivot
Vieillir, c'est chiant.
J’aurais pu dire :
vieillir, c’est désolant,
c’est insupportable,
c’est douloureux, c’est horrible,
c’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge".
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect »,
« En hommage respectueux »,
« Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ?
Les cons !
Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place.
J’ai failli la gifler....
Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que… »
Moi aussitôt : «Vous pensiez que…?
-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-
- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors?
– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages,
Ni aux spectacles, ni aux livres,
Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve.
La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant
soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart,
soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge ? Non, Mozart.
mardi 7 mai 2024
Remerciements
Touchés par vos nombreux messages de soutien ainsi que votre présence à la cérémonie religieuse a l'occasion du décès de notre bien aimée Jeanne Leca, nous vous présentons nos plus sincères remerciements.
Marie Jeanne Leca, Maxime Leca-Georges et famille Luciani.