Le fils de Ben Laden veut venger la mort de son père
Hamza Ben Laden vivait avec son père avant les attaques du 11 septembre.
- Publié le 11-07-2016 à 06h40
Hamza Ben Laden vivait avec son père avant les attaques du 11 septembre. Le fils d’Oussama Ben Laden promet de venger la mort de son père et de poursuivre son combat contre les États-Unis dans un enregistrement sonore diffusé sur Internet, rapporte le groupe Site, qui surveille l’activité des mouvements islamistes en ligne. "Nous allons continuer à vous frapper et à vous viser dans votre pays et à l’étranger en représailles à votre oppression des peuples de Palestine, d’Afghanistan, de Syrie, d’Irak, du Yémen, de Somalie et des autres terres musulmanes qui n’y ont pas survécu", dit Hamza Ben Laden dans cet enregistrement de 21 minutes intitulé "Nous sommes tous Oussama". "En ce qui concerne les représailles de la nation islamique pour le cheikh Oussama - qu’Allah ait pitié de lui - il ne s’agit pas d’une vengeance en son nom, mais au nom de tous ceux qui défendent l’islam."
Plus tôt dans l’année, Hamza Ben Laden était déjà apparu dans un message audio non daté diffusé sur Internet. Dans cet enregistrement, il appellait les djihadistes à s’unir en Syrie. "La nation islamique doit se concentrer sur le djihad en Syrie et sur l’unification des rangs des moudjahidine là-bas", y déclarait-il. "Il n’y a plus d’excuses pour ceux qui persistent à vouloir la division et les disputes, maintenant que le monde entier s’est mobilisé contre les musulmans", avait-il ajouté, sans préciser les noms des groupes djihadistes auxquels il s’adresse.
Oussama Ben Laden, le fondateur d’Al Qaida, a été tué le 2 mai 2011 par un commando des forces spéciales américaines à Abbottabad, au Pakistan. Hamza, dont l’âge se situe aux alentours de 25 ans, a vécu avec son père avant les attentats du 11 septembre 2001 et l’a suivi au Pakistan après l’intervention américaine en Afghanistan, selon la Brookings Institution. Ayman al Zaouahri, nouveau chef de l’organisation, l’a présenté en août 2015 comme "le lion d’Al Qaïda".