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12e Transat Jacques Vabre : tous les bateaux sont à quai
REPORTAGE - Les 42 bateaux inscrits pour la 12e Transat Jacques Vabre sont amarrés pour plus d’une semaine dans le bassin Paul Vatine du Havre.
Le règlement de cette course océanique le précise : les 42 bateaux avaient jusqu’à vendredi 16 octobre à midi pour s’amarrer dans cet ancien bassin des Docks qui accueille tous les deux ans le village de départ de la Transat Jacques Vabre. Mais ils pouvaient aussi arriver avant. C’est le cas de Kito de Pavant et Yann Regniau sur leur Imoca 60 pieds "Bastide Otio", qui ont été lundi 12 octobre dans l'après-midi les premiers à attacher leurs aussières au ponton.
"C’est devenu une habitude d’arriver en tête au Havre, il faut dire que nous avons eu un convoyage de 12 jours pour venir ici", se réjouit Kito de Pavant qui vient, au départ de Port-Camargue, de s’offrir un entraînement grandeur nature de 2.000 milles nautiques pour rallier Le Havre, soit un tiers du parcours qui mènera la flotte à Itajaï (Brésil). Depuis "Bastide Otio", les arrivées se sont succédées jusqu’à ce vendredi, où les derniers voiliers arrivés au port ont pris place dans cet ancien bassin des Docks du Havre, qui d’habitude abrite un wake-park.
Pas mécontent d'être arrivé
François Gabart
Si ce ne fut qu'une formalité pour les monocoques, la manœuvre fut en revanche plus compliquée pour les quatre "Ultime", qui ont dû passer le sas d'entrée du bassin avec seulement une marge d'un mètre de chaque côté du voilier. À ce petit jeu et sous une pluie battante, c'est le trimaran "Macif" de François Gabart et Pascal Bidegorry qui s'est amarré le dernier à quai ce vendredi midi. "Pas mécontent d'être arrivé", a même lancé le vainqueur du dernier Vendée Globe en posant pied à terre.
"Ça y est, nous sommes dans le bain", a de son côté lancé Jérémie Beyou, le skipper de "Maître Coq", arrivé la nuit précédente. "Cela fait des semaines que nous nous entraînons pour cette course. Arriver ici, c’est le début de l’aventure". Une aventure à terre qui va durer un peu plus d’une semaine pour les 84 skippers engagés dans cette transat en double avant le départ pour le Brésil, cette fois-ci en mer, programmé le dimanche 25 octobre prochain.
D’ici là, les skippers auront un programme chargé. Car entre les sollicitations médiatiques, les obligations dues aux partenaires, les contraintes imposées par l’organisation et les derniers préparatifs de course, l’agenda est bien rempli. "Ce qui ne nous empêche pas de prendre le temps d’être au contact du public", précise Lionel Lemonchois, qui mènera avec Rolland Jourdain l’un des quatre Ultime engagés dans cette course.
Lorsqu’ils sont en mer, on ne se rend pas bien compte. Mais là, à quai, on se sent tout petit
Un passionné de voile venu de la région parisienne
Ce sont plus particulièrement vers ces géants des mers que se précipite depuis l'ouverture du village de la Transat le public, toujours aussi impressionné par la grandeur de ces bateaux. "Lorsqu’ils sont en mer, on ne se rend pas bien compte. Mais là, à quai, on se sent tout petit", explique ce passionné de voile venu de la région parisienne pour assister à cette semaine de fête autour du bassin Vatine.
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